Ce décret des Athéniens sur la cité de Chalcis, en Eubée, provient d'une inscription ; elle décrit les accords passés entre Athènes et Chalcis.
Tout d'abord, Athènes s'engage à ne pas toucher aux institutions chalcidiennes.
Contexte :
- 449 : paix de Callias : ligue de Délos inutile ;
- 447 : construction du Parthénon ;
- 454 : transfert du trésor;
- 446 : embrasement de l'île d'Eubée qui veut quitter la ville.
Certaines villes sont ultra-violentes et Histiée massacre une trière. Athènes mate la révolte, déporte les habitants et installe des clérouques, (des citoyens pauvres). Dans d'autres cités, comme Chalcis et Erétrie, les Athéniens prennent les terres des aristocratiques et les donnent à des clérouques. Ce texte est un décret. Les institutions athéniennes sont citées, notamment la Boulè, l'Ecclesia et les prytanies (50 bouleutes. C'est un serment, un engagement de part et d'autre.
[...] La souveraineté est enlevée à Chalcis. En réalité il s'agit de protéger les partisans d'Athènes à Chalcis, pour éviter qu'ils ne soient mis en procès par leurs concitoyens. Conclusion On voit bien la volonté abusive de la domination athénienne : on passe d'alliés à des sujets. Les cités alliées ne sont plus autonomes. C'est un empire qui grandit et qui devient de plus en plus mécontent. Malgré la révolte généralisée de la Ligue de Délos en 413, la ligue ne sera dissoute qu'en 404. [...]
[...] Certaines villes sont ultra-violentes et Histiée massacre une trière. Athènes mate la révolte, déporte les habitants et installe des clérouques, (des citoyens pauvres). Dans d'autres cités, comme Chalcis et Erétrie, les Athéniens prennent les terres des aristocratiques et les donnent à des clérouques. Ce texte est un décret. Les institutions athéniennes sont citées, notamment la Boulè, l'Ecclesia et les prytanies (50 bouleutes. C'est un serment, un engagement de part et d'autre. Le décret de Chalcis, une preuve de l'impérialisme athénien I. La sujétion politique 1. [...]
[...] Ce serment doit être prêté sans délai. Tous ceux qui ne respecteraient pas ce serment seraient frappés d'atimie, seraient privés de biens. II. La garantie de la religion Le texte est gravé sur une stèle de pierre placée sur l'Acropole à Athènes et sur le sanctuaire de Zeus Olympios à Chalcis. Le mot serment a une valeur religieuse et le trahir a une valeur de sacrilège : on prête serment sous le regard des dieux. Des sacrifices sont faits pour voir si les dieux sont d'accord avec un tel serment. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture