Au début du IIIe siècle, l'Italie romaine regroupe les riches terroirs d'Etrurie intérieure, de Sabine, d'Ombrie et du Picenum au Nord, de Campanie et d'Apulie au Sud. Les Romains sont conscients que les guerres apportent butin et gloire aux soldats et à leurs chefs et des terres aux citoyens pauvres. Les grandes familles orientent parfois la politique extérieure du Sénat.
La ville grecque de Tarente prit la défense des intérêts grecs menacés par les Romains en Italie et par les Carthaginois en Sicile. Rome fit une démonstration militaire dans le golfe de Tarente qui tourna au désastre et Tarente fit appel au roi d'Epire Pyrrhus, qui mena son armée jusque dans le Latium. Rome résiste face à des conditions de paix jugées trop dures. Il part en 275 et Rome put s'emparer de Tarente grâce au ralliement de l'aristocratie locale. La ville reçut le statut de ville alliée.
[...] La poussée vers la Gaule padane C. Flaminius, tribun de la plèbe en 232, consul en 223 et 217, censeurs en 220, fit lotir le territoire des Gaulois Senons, sur l'Adriatique, en faveur des citoyens pauvres. Sa voie Flaminia oriente également dans cette direction l'expansion romaine. Rome fit la police contre les pirates illyriens. Entre 241 et 226, Rome fit preuve d'une activité dévorante en Italie et finit par inquiéter les Gaulois. Ces derniers se coalisèrent et envahirent l'Étrurie jusqu'à Vulci en 226/225. [...]
[...] Il faut souligner que seuls des effectifs modérés à 4 légions) avaient été envoyés. Les intérêts immédiats des soldats et des généraux ont été satisfaits par le butin et les liens de clientèle. Le trésor romain bénéficiait de rentrées régulières grâce aux conditions des traités. Rome devait au même moment achever sa prise de possession de la Sardaigne, de la Corse, de la plaine du Pô et des deux provinces d'Espagne. Enfin, les Romains nourrissaient une grande admiration pour les Grecs. [...]
[...] Son gendre Hasdrubal poursuit la conquête et fonda Carthago-Nova (Carthagène), puis il s'allia aux chefs locaux et épousa la fille de l'un d'eux. Hannibal en Espagne En 221, Hannibal, fils d'Hamilcar Barca, s'empare de Sagonte, ville alliée de Rome. Le Sénat de Carthage refusa de le désavouer et accepta la guerre déclarée par Rome. Hannibal constitua un corps expéditionnaire de hommes qu'il mena en cinq mois en Italie, en perdant près des deux tiers des hommes en route. La rencontre de la Trébie tourna à l'avantage d'Hannibal. [...]
[...] La plupart des alliés de Rome passèrent sous le contrôle d'Hannibal, qui s'installa à Capoue. À partir de 215, la guerre fut pendant dix ans une guerre d'usure. Jusqu'en 212, Carthage remporta des succès (prise de Tarente, destruction de l'armée romaine d'Espagne), mais Rome reprit ensuite l'avantage : en 211, elle prit Capoue et Syracuse, en 209 Tarente et Carthagène. L'armée d'Hasdrubal qui devait rejoindre celle d'Hannibal fut détruite en 207. En 205, Cornelius Scipion fit décider une descente en Afrique. Carthage rappela Hannibal et son frère Magon, qui opérait en Ligurie. [...]
[...] La surveillance de la Méditerranée occidentale La deuxième guerre de Macédoine (200-197) Philippe V est vaincu à la rencontre de Cynoscéphales en 197. Il dut évacuer ses possessions de Grèce et d'Asie, payer une indemnité de guerre, renoncer à sa flotte et à ses éléphants et s'engager à ne pas faire la guerre sans l'accord de Rome. En 194, les dernières troupes romaines évacuèrent la Grèce. La guerre contre Antiochus III (192-188) À Antioche, Antiochus III, par ses campagnes orientales de 209/205, avait restauré la puissance séleucide. [...]
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