éphébie attique
L'éphébie est commune à tout le monde grec (Sparte, Thessalonique, Cos, Dèlos..), c'est la seule institution éducative véritablement publique dans les cités grecques. Cette institution est datée du deuxième quart du Ve siècle. La réorganisation du culte de Thésée par Cimon à Athènes pourrait en avoir été l'occasion L'éphébie athénienne n'est connue qu'à partir de 3335 quand Epikrates, l'ami politique de l'orateur et homme politique athénien Lycurgue (v, 390-324) ; pour organiser la préparation militaires des jeunes hommes de 18 à 20ans, pour restaurer l'armée après la défaite de Chéronée (338) face aux macédoniens. À la base c'est un service militaire obligatoire pour les futurs citoyens, seuls en étaient exclus les plus pauvres. Les citoyens devaient s'inscrire sur le registre des dèmes. Pour cela il fallait avoir 18 ans et être de condition libre.
[...] Ces patrouilles sont prescrit par les lois, ici ils sont allés jusqu'au frontière de l'Attique. « qu'ils sont aussi sortis en armes aux frontières de l'Attique » (l.36). Dans ce décret ils sont félicités de ne pas avoir causé de dommage durant ces patrouilles. « ils ont reçu l'éloge des [habitants de l'ile] et ont été couronnés d'une couronne d'or pour avoir accompli leur séjour avec discipline et bon ordre. » (l.48 à 50). Ceci montre qu'en d'autres années les éphèbes en se rendant dans le pays commirent des destructions. [...]
[...] La participation des éphèbes à des fêtes religieuses est dut à l'ancienne tradition qui associait l'armée au culte public. Par ailleurs l'éphébie est pieuse comme le peuple. La piété est pour les éphèbes un devoir comme pour les autres citoyens. Ce décret a été en partie fait pour les féliciter de leur piété. « et de les couronner d'une couronne d'or pour prix de leur piété à l'égard des dieux » (l.63 à 64). Cette participation des éphèbes aux fêtes était réglementée par les décrets qui les instituaient ou les modifiaient. [...]
[...] En temps de guerre ils défendent aussi la colline du Musée. Certaines années tiennent garnisons sur les murs à Athènes, ainsi même si ce sont de nouveaux soldats ils sont toujours soumis aux magistrats militaires. La préparation du corps: Le but de l'éphébie est de fortifier le corps, l'assouplir, l'aguérir au métier de soldat. La gymnastique est la principale occupation de l'éphèbe. Ces exercices sont populaires dans le collège. Le gymnasiarque est chargé d'entretenir le matériel et de s'occuper de l'approvisionnement de l'huile. [...]
[...] Décret athénien du Conseil et du Peuple en l'honneur des éphèbes de l'année 123/122 (archontat de de Démétrios) et de leur cosmète: INTRODUCTION: L'éphébie est commune à tout le monde grec (Sparte, Thessalonique, Cos, Dèlos . c'est la seule institution éducative véritablement publique dans les cités grecques. Cette institution est datée du deuxième quart du Ve siècle. La réorganisation du culte de Thésée par Cimon à Athènes pourrait en avoir été l'occasion L'éphébie athénienne n'est connue qu'à partir de 3335 quand Epikrates, l'ami politique de l'orateur et homme politique athénien Lycurgue 390-324) ; pour organiser la préparation militaires des jeunes hommes de 18 à 20ans, pour restaurer l'armée après la défaite de Chéronée (338) face aux macédoniens. [...]
[...] Le transport des grappes de raisins renvoie à l'étape de la maturation. Et les aliments cuits , servis par les mères, représentent la vie civilisée, le passage au monde adulte. L'apprentissage de la vie politique: Pendant la période de l'éphébie, les membres du collège sont « exempts de toute charge » (Aristote). Ils sont des pré-citoyens. Ils ne peuvent pas siéger à l'ecclesia, à l'Héliée ou à la Boulè. Les éphèbes n'avaient pas le droit d'exercer une magistrature et les liturgies leur étaient refusés. [...]
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