« C'est parmi les cultivateurs que naissent les meilleurs citoyens et les soldats les plus courageux », nous dit Caton en guise d'introduction de son ouvrage. Les auteurs anciens sont unanimes : l'agriculture est la plus noble des activités humaines. La possession de la terre à l'époque républicaine détermine la classification censitaire, sur laquelle repose la hiérarchie sociale. Les extraits qui nous ont été donnés à voir sont issus des chapitres 4, 5, 136 et 137.
Il est question du bon fonctionnement de la ferme, du domaine du maître, de son entretien, mais aussi des devoirs qui sont assimilés aux intendants et aux esclaves, puis sur les conditions à imposer aux colons et au vignoble partiaire. Ainsi, serait-il intéressant d'étudier en quoi l'œuvre de Caton intéresse le lecteur dans sa démarche démonstrative de la question agraire et du fonctionnement de la vie à la ferme ?
[...] Les extraits qui nous ont été donnés à voir sont issus des chapitres et 137. Il est question du bon fonctionnement de la ferme, du domaine du maître, de son entretien, mais aussi des devoirs qui sont assimilés aux intendants et aux esclaves, puis sur les conditions à imposer aux colons et au vignoble partiaire. Ainsi, serait-il intéressant d'étudier en quoi l'œuvre de Caton intéresse le lecteur dans sa démarche démonstrative de la question agraire et du fonctionnement de la vie à la ferme ? [...]
[...] 8-10 : “vous y viendrez plus volontiers et plus souvent, meilleur en sera le fonds, moins on commettra de fautes, plus il vous rapportera” : en effet, s'il donne ce conseil, c'est que les propriétaires de domaines n'y passaient pas leur majeure partie de leur temps, donc il insiste sur la nécessité pour le maître de visiter et d'aller sur son domaine le plus souvent, car sinon le uilicus et les esclaves peuvent commettre des fautes. On notera ici que Caton ne nous énumère pas ses fautes. Car, cela peut nuire par la suite, à ses relations ; notamment avec ses voisins : d'où l'importance pour celui-ci d'avoir de bons voisins : l. [...]
[...] C'est le maître qui est le propriétaire de la ferme. Ce domaine doit être bien construit, et bien entretenu : il doit avoir selon l'auteur de bonnes étables (l. pour garder et entreposer les animaux, mais aussi de bonnes mangeoires falisques à râteliers (l. il précise même leurs agencements ; ces râteliers, les praesepes, sont donc d'origine falisque : en effet, on sait que le territoire des falisci au sud de l'Étrurie, nourrissait des bœufs blancs recherchés par les Romains pour les sacrifices. [...]
[...] De agricultura, est le seul livre en prose latine touchant à l'agriculture qui nous soit parvenu de cette période. Il reste un classique en raison de la personnalité de son auteur, qui est une figure militairement et politiquement de premier plan à Rome sous la République. Son œuvre n'est pas tellement construite, mais se présente sous forme de notes, de conseils, d'instructions répartis sur 162 chapitres. Elle voit le jour à une époque qui se caractérise, sur le plan économique, par le développement du mode d'exploitation esclavagiste, rendu possible par les conquêtes de Rome fondée avant tout sur le calcul des dépenses et des bénéfices. [...]
[...] Mais il n'est pas probable que Caton ai choisi ces deux localités à titre d'exemple. On peut ajouter d'ailleurs que ce qui fait la supériorité des terres de Vénafre et sa culture d'olivier. De la ligne 64 à la ligne 73, il est question du partage de la corbeille, du produit proportionnel aux types de sols : s'il le sol est bon, le métayer en tirera le huitième du produit ; mais seulement le septième s'il s'agit d'un sol ordinaire ; le sixième s'il s'agit d'un sol médiocre et si le partage se fait au panier ; et au cinquième s'il se fait au boisseau ; et le neuvième dans les meilleures terres avant le dépicage. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture