«Parmi d'autres exercices de l'esprit, le plus utile est la connaissance des faits accomplis » formula Salluste dans son oeuvre la Guerre de Jugurtha. En tant qu'historien, il est normal que Salluste raisonnât ainsi. Salluste est né à Amiternum en Sabine en 85 avant J.-C et meurt en 35 avant J.-C. Il est important de signaler que Salluste appartenait au parti des populaires. En 55 ou 54 avant J.-C, il commença sa carrière des honneurs en étant questeur. Élu tribun de la plèbe en 52 avant J.-C, il a pris parti de Milon, le meurtrier de Clodius et son défenseur Cicéron. Il fut alors radié du Sénat en 50 avant J.-C pour immoralité, sur l'initiative des censeurs. Plus tard, il fut réintégré par César, par le biais d'une nouvelle questure. Il fut nommé préteur en 46 et légat de César pendant la guerre d'Afrique. Après la victoire des Césariens, Salluste fut choisi par le dictateur pour être le premier proconsul de la province d'Africa noua. A son retour, il fut accusé de concussion mais échappa aux poursuites, grâce à l'intervention de son protecteur, César. Après l'assassinat de César, le 15 mars 44 avant J.-C, il abandonna définitivement la politique active pour se consacrer à l'écriture de l'histoire de son temps.
L'extrait en présence est un passage de La Guerre de Jugurtha. Dans cette oeuvre, Salluste raconte l'histoire de la guerre menée par Rome de 122 à 105 avant J.-C, contre un peuple d'Afrique du Nord, les Numides. L'extrait en question, trace un portrait de Marius, candidat au consulat de 108 avant J.-C. Le consulat correspondait à la magistrature suprême romaine. Marius était favorable au parti populaire. Salluste et Marius, étant tous les deux favorables aux populares, nous comprenons qu'il était difficile pour Salluste de traiter de la candidature de Marius au consulat, avec une objectivité ou impartialité parfaite, nécessaire au travail de l'historien.
Donc, il est intéressant de nous demander quels sont les arguments apportés par Salluste, pour montrer que Marius était un candidat idéal pour le consulat.
[...] Des lignes 30 à 32 : Et comme par la suite Marius renouvelait continuellement ses instances, on rapporte qu'il lui dit de ne pas se presser si fort ; qu'il serait encore assez tôt pour lui de briguer le consulat en même temps que son fils : Metellus voyant que Marius n'était pas déstabilisé par ses attaques, fit semble de lui apporter un conseil en lui disant qu'il était trop jeune encore pour le consulat, pour finalement essayer de le vexer en disant que son fils, plus jeune que lui serait consul avant lui. En effet, le fils de Metellus avait environ 20 ans, tandis que Marius devait avoir environ 49 ans. L'âge légal du consul était 43 ans à l'époque, ainsi d'après Metellus, Marius aurait dû attendre une vingtaine d'années encore avant d'être consul. [...]
[...] La candidature de Marius au consulat (108 av. J.-C) Plan Problématique : Quels sont les arguments apportés par Salluste pour montrer que Marius se présente comme le candidat idéal au consulat ? Par Son désir secret approuvé par les dieux A. une envie ancienne B. l'appui des dieux II- Par ses nombreuses qualités A. ses qualités militaires B. ténacité et mérite d'un homme nouveau III- Par sa conciliation à l'ordre équestre et au parti populaire A. grâce à des promesses B. [...]
[...] Donc, il est intéressant de nous demander quels sont les arguments apportés par Salluste, pour montrer que Marius était un candidat idéal pour le consulat. Salluste nous explique tout d'abord que le désir secret de Marius d‘endosser le consulat, était approuvé par les dieux. Dans une seconde partie, nous verrons les différentes qualités de Marius, citées par Salluste, pour nous persuader que Marius méritait cette magistrature. Puis, Salluste nous montre que par de multiples efforts, Marius parvient à se concilier l'ordre équestre et le parti populaire. Salluste, dans cette extrait nous explique, que Marius fut soutenu par les dieux, à la candidature de consul. [...]
[...] Après de nombreuses attaques sur Marius, il a toujours le même désir d'être consul. La réputation militaire de Marius, lui sert à se concilier le parti populaire et l'ordre équestre, à sa candidature. Salluste, raisonne ainsi dans cet extrait, vu que Marius arrive à se concilier le peuple, alors il est un candidat idéal. Il nécessaire de se demander comment Marius, or mi par sa réputation militaire, est parvenu à se concilier le soutien du parti populaire et de l'ordre équestre, à sa candidature. [...]
[...] Au final, Marius est élu consul, pour l'année 107. Cette année là, fut marquée par sa célèbre réforme militaire. [...]
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