En 498 a.C, les Grecs d'Asie Mineure aidés par les Athéniens et les Etrériens prennent la ville de Sardes qu'ils pillent et où ils brûlent le temple de Cybèle, principale déesse de la religion perse. Cette prise de la ville déclenche la colère du roi perse Darius. Il entame alors une contre-offensive qui entame ce que l'on appelle communément la première guerre médique en référence aux Perses qui sont aussi appelés Mèdes. Les Perses écrasent ainsi les Ioniens lors de la bataille d'Éphèse. Milet, centre de la révolte est alors brulée et sa population est déportée ou massacrée. Ensuite l'armée perse prend une à une les îles des Cyclades. Son dernier objectif est de prendre la cité d'Athènes, qui a soutenu la révolte ionienne. C'est alors que les Perses débarquent à Marathon sous le commandement de Datis et accompagné de Hippias ancien tyran athénien. C'est là que prend pied ce récit d'Hérodote.
[...] Les enjeux de la bataille : La bataille de Marathon apparaît dans ce texte comme une bataille aux grands enjeux pour la cité d'Athènes et pour sa communauté. En effet, des lignes 10 à 21, lorsque Miltiade essaie de convaincre le polémarque Callimachos, le stratège nous évoque le sort de la cité selon l'issue de la bataille. Hérodote nous dit ainsi lignes 11-12 : S'ils s'inclinent devant les Mèdes, la décision est prise sur le traitement qu'ils subiront quand ils seront livrés à Hippias. Ici, le sort de la cité en cas de défaite est évoqué. [...]
[...] Ici le ce choix de placement n'est pas anodin. En effet, comme on nous le dit ligne 3 les effectifs athéniens étaient insuffisants Ainsi, ce qu'il faut savoir c'est que la bataille de Marathon a lieu entre des collines et le front de mer. Ainsi, les forces athéniennes et platéennes adoptent ici une position de bataille très stratégique. Ils renforcent leur aile afin que lorsque les perses écraseraient le centre des athéniens les forces des ailes puissent encercler les forces perses, les pousser dans une sorte de goulot d'étranglement. [...]
[...] C'est ce que nous dit Hérodote aux lignes 19-20 : Si tu te ranges à mon opinion, c'est chose faite : la patrie est libre, la cité est la première de la Grèce. Ainsi, ce combat, cette bataille de Marathon est une véritable lutte pour conserver l'Athènes de l'époque, la liberté et la démocratie de la cité. Ces deux options, ces deux enjeux sont résumés lignes 7-8 : ou de livrer Athènes à la servitude ou de lui conserver sa liberté On a donc en cette bataille de Marathon plus qu'une simple bataille, mais bien un symbole de la lutte d'une Grèce libre face à une expansion, une tentative de conquête perse. [...]
[...] Ces ouvrages sont parmi les seules en ce qui concerne ces guerres et sont donc d'un intérêt certain. On a ici un texte qui est extrait du livre V des Histoire, chapitre 102. Comme nous pouvons l'observer, le récit de la bataille de Marathon par Hérodote se fait de façon décalée dans le temps. En effet, Hérodote n'a pas vécu lui-même la bataille, mais il a eu des témoignages qui peuvent être considérés comme acceptables puisqu'ils sont proches dans le temps. [...]
[...] La prise de décision : Dans la société athénienne, il faut savoir que les décisions d'engager le combat ou non étaient votées, elles n'étaient pas prises par un seul homme. Lignes 14-15 : Nous, les dix stratèges, sommes partagés en deux opinions : les uns poussent au combat, les autres refusent. On voit ici que les stratèges se sont concertés et qu'ils n'ont abouti à aucune décision. C'est là qu'intervient la décision comme cela est évoqué à travers dans la plus grande partie du 1er paragraphe. [...]
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