Les Perses cherchent à punir Athènes et Sparte, qui ont soutenu la révolte de l'Ionie (Asie Mineure). Les Mèdes, avant Marathon, ont déjà conquis l'Eubée, Erétrie, la Thrace et de nombreuses iles égéennes. Les Athéniens cherchent à défendre leur cité et leur indépendance face à la menace mède. Alors que la décision de faire bataille ne fait pas l'unanimité, Miltiade, un stratège, convainc Callimachos, le polémarque (chef des armées), de faire bataille pour préserver le prestige athénien.
La bataille se déroule en plusieurs temps : l'organisation proprement dite, puis une bataille où s'affrontent les troupes mèdes et les phalanges hoplitiques, lesquelles infligent de sévères dégâts aux premiers. Alors que le déroulement des percées et des fronts est décrit largement, la place faite aux dieux est réduite, voire nulle : c'est bien une exaltation du peuple athénien et de l'isonomie de cette dernière qui est faite. La victoire athénienne consacre l'isonomie nouvelle issue des réformes de Clisthène et le mode de fonctionnement de la nouvelle armée.
[...] Finalement, le risque de la perte d'indépendance. Miltiade, dans son ambition avance que cette victoire entraînera une gloire immense pour Athènes et pour Callimachos. Ce dernier décide donc d'attaquer et attaque au bout de 4 jours (après avoir attendu les spartiates) II. Une bataille organisée Les batailles sont toujours précédées de sacrifices, sacrifices qui sont très importants : on sacrifie tant que le sacrifice n'est pas favorable. Les dieux sont responsables de la balance entre les armées. Une fois les dieux consultés, la bataille s'organise : les tribus sont rangées, le polémarque est à l'aile droite tandis que les platées sont à gauche. [...]
[...] La Bataille de Marathon Référence du texte : Hérodote, Histoires, VI, 102-103 ; 108 -115 Les Perses cherchent à punir Athènes et Sparte, qui ont soutenu la révolte de l'Ionie (Asie Mineure). Les Mèdes, avant Marathon, ont déjà conquis l'Eubée, Erétrie, la Thrace et de nombreuses iles égéennes. Les Athéniens cherchent à défendre leur cité et leur indépendance face à la menace mède. Alors que la décision de faire bataille ne fait pas l'unanimité, Miltiade, un stratège, convainc Callimachos, le polémarque (chef des armées), de faire bataille pour préserver le prestige athénien. [...]
[...] La Perse avance en Grèce et conquit la Thrace et la mer Égée. Athènes, avant la bataille de Marathon, s'attend à des représailles. Les Perses voulaient débarquer à Marathon pour ensuite pouvoir prendre Athènes, qui aurait alors été privée de tout soldat : les Perses vont mener bataille à Marathon puis rembarquer pour aller prendre Athènes. Cependant, le retour à marche forcée des hoplites va permettre de sauver l'asty. Une bataille parfaitement orchestrée par les Athéniens I. Une bataille préméditée Pour Hérodote, l'Histoire est humaine et s'explique par les sentiments humains. [...]
[...] De fait, les hoplites vont faire le trajet de Marathon à l'asty à marche forcée (40km) et en 8h ils parviennent à l'asty avant les perses, qui, voyant les athéniens revenus et sachant les spartiates en route, fuient. III. Un bilan glorieux Hérodote parle de 6400 morts perses et de 192 morts athéniens. Les chiffres paraissent crédibles, tant du côté perse que du côté athénien : ces chiffres ont été vérifiés par la présence d'un tumulus où tous les soldats morts au combat ont été enterrés. Hérodote aurait pu consulter une stèle commémorative. Ils sont célébrés en héros au sens grec, c'est-à-dire des fils de dieu : n célèbre les marathonomaques, les combattants de Marathon. [...]
[...] C'est la victoire de la démocratie des hoplites, des propriétaires. Conclusion Hérodote donne sens à ces batailles et nous montre une bataille parfaitement orchestrée. Pourtant, Marathon est plus une victoire de prestige qu'une lourde défaite pour les Perses. Pour ces derniers, ce n'est qu'une péripétie malheureuse pour les Perse qui gardent la main mise sur les îles de la mer Egée et sur la Thrace. Cette victoire va les pousser à se venger en préparant mieux leur expédition et reviendra en 480. [...]
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