Marc Aurèle, historiographie, Empire romain, Lucius Verus, chrétienté, Philosophie, philosophe stoïcien, Empereur romain, Pax Deorum, Rome, Hadrien, peste, épidémie, politique, équilibre politique, Sénat, culte impérial, Egypte
L'extrait que nous devons commenter est issu du tome III de l'Histoire Auguste, composé de fragments du paragraphe 4 au 27 et livre une description du règne de Marc Aurèle ; le récit débute en 129 et s'achève en 175. Marc Aurèle est un empereur de la dynastie Antonine. Protégé d'Hadrien, il est adopté par son oncle Antonin le pieux auquel il succède en 161 avec son frère adoptif Lucius Verus à la tête du Principat ; Lucius Verus meurt en 169, laissant Marc Aurèle seul maître de l'Empire. La dynastie Antonine connaît une période d'apogée bien qu'elle rencontre de nombreuses difficultés, cristallisées sous le règne bien documenté de Marc Aurèle ; les guerres en Orient et sur le Danube fragilisent les limes ; l'extension de la chrétienté est responsable de persécutions ; l'épuration des rites romains essaye de rétablir la pax deorum ; la peste frappe.
[...] Enfin, nous analyserons le caractère philosophique de Marc Aurèle, empereur philosophe pieux et symbole de la Pax Deorum. La jeunesse de Marc Aurèle L'extrait s'ouvre sur une description de la jeunesse de Marc Aurèle, et témoigne dès lors d'une prédisposition à régner sur l'Empire. À la cour de l'empereur où il est intégré, il fait déjà montre d'un scrupule religieux, qui le guidera durant toute sa vie La cour de Rome est un lieu de pouvoir, centre des institutions romaines, et espace d'où gouverne l'empereur sur un vaste territoire. [...]
[...] L'extrait s'achève alors sur un point de vue d'ensemble de la personnalité de Marc Aurèle et de la suite de son règne, philosophe au service du bon gouvernement, qui ne se laisse pas gouverner et dominer par la peur, mais qui la contrôle en agissant et en voyageant. Ainsi, dans le cadre de ce commentaire de texte, demandons-nous comment le portrait que dresse l'Histoire Auguste de Marc Aurèle fait-il de cet empereur philosophe une figure d'équilibre de la société romaine grâce à son scrupule religieux et ses compétences politiques. Pour y répondre, nous étudierons dans un premier temps la jeunesse de Marc Aurèle, marquée par sa prédisposition à diriger l'Empire, avant de nous intéresser aux diverses menaces que rencontre le jeune empereur. [...]
[...] L'extrait que nous devons commenter est issu du tome III de l'Histoire Auguste, composé de fragments du paragraphe 4 au 27 et livre une description du règne de Marc Aurèle ; le récit débute en 129 et s'achève en 175. Marc Aurèle est un empereur de la dynastie Antonine. Protégé d'Hadrien, il est adopté par son oncle Antonin le pieux auquel il succède en 161 avec son frère adoptif Lucius Verus à la tête du Principat ; Lucius Verus meurt en 169, laissant Marc Aurèle seul maître de l'Empire. [...]
[...] Bénéficiant d'une légende dorée, Marc Aurèle marque l'histoire impériale par ses prouesses militaires et ses réflexions philosophiques, qu'il résume dans son ouvrage Pensées pour moi-même où il effectue une forme d'inventaire des bienfaits moraux qu'il a reçus de ses précepteurs ; après sa mort, l'empire sous les sévères connaît un déclin et les cultes traditionnels sont de plus en plus abandonnés, alors que se répand le christianisme. Bibliographie Source : Histoire Auguste, Vie de Marc Antonin le Philosophe, Tome III, tr. fr. A. Chastagnol Sur les rites et la religion romaine : J. Scheid, Religion et piété à Rome, La découverte 1985. [...]
[...] Par exemple, à la ligne 9 l'auteur mentionne des « sacrifices expiatoires » que Marc Aurèle aurait effectués afin de purifier Rome au moment de la guerre contre les Marcomans. Pour les Romains, lorsqu'un malheur s'abat sur la ville, c'est le signe que la pax deorum, soit la bonne entente entre les hommes et les dieux, est rompue. Dès lors, pour implorer leur pardon, le Sénat doit faire consulter les livres sibyllins et décréter une supplicatio, soit une cérémonie d'un à trois jours pendant lesquels toute la population se rend dans les temples pour y offrir offrandes et sacrifices. [...]
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