Le document présenté est un extrait des Annales de Tacite, il s'agit du passage du livre un, les chapitres 9 et 10. De type narratif, ces annales ont été rédigées entre 115 et 117, de ce fait l'auteur n'est pas contemporain des évènements. En effet, Tacite, philosophe romain, est né en 55 après J.-C. et mort en 120.
A Rome en 60 av. J.-C., un premier triumvirat se forme et dirige la cité, celui de César. A sa mort, ce sera au tour d'Octave de se distinguer au sein d'un second triumvirat. Le protagoniste principal, Auguste, de son vrai nom Caius Octavius dit Octave est né en 63 av J.-C. Il avait pour mère la nièce de Jules César, celui-ci le choisira pour être son héritier dès 45 sans qu'il ne le sache. La mort de César en 44 est le point de départ pour Octave d'une brillante carrière politique qui le consacrera en -27 avec le titre d'Auguste.
Le document est découpé en deux parties bien distinctes. Dans la première partie du texte, des lignes 1 à 28, l'auteur fait mention des actions positives d'Auguste et est assez élogieux.
Dans la seconde partie en revanche, Tacite est beaucoup moins complaisant et montre une image plutôt négative d'Auguste en mettant à jour les différentes manœuvres politiques qui ont conduit Octave à devenir Auguste.
L'ascension d'Auguste se passe dans un contexte où Rome est soumise aux intrigues, complots et guerres civiles. A la mort de César, plusieurs hommes politiques ont des ambitions, et parmi ceux-là on retrouve Octave et Marc-Antoine.
La problématique sera comment Octave devient-il le digne successeur de César en continuant son œuvre et l'améliorant tous au long de sa vie.
Pour cela nous verrons dans un premier temps comment Octave est-il devenu Auguste en traitant de son ascension, du triumvirat et des guerres que la fin du triumvirat engendre. Puis dans une seconde partie, il sera question de l'habileté politique
d'Octave en examinant sa carrière politique, le principat et sa quête d'un héritier.
[...] Avec cette adoption son nom officiel devient Caius Julius Caesar Octavinus. Il arrive au pouvoir en pleine période de prescription et de guerre civile. Il rentre à Rome en tant que simple particulier L.33 «simple particulier» c'est à dire qu'il n'avait aucune prérogative pour diriger une armée et n'avait pas de poste officiel. L'idée a germé en lui de prendre le contrôle de Légions voisines mais il ne prit pas cette option ne s'estimant pas suffisamment aguerri et connu pour mener une telle expédition. [...]
[...] En effet, Auguste va se charger de modifier le fonctionnement des provinces, il va les diviser en deux catégories : les provinces sénatoriales et les provinces impériales. Pour les provinces sénatoriales, un gouverneur est choisi par le Sénat pour une durée d'un an. Les provinces sénatoriales étant réputées comme sur, aucune légion n'y était implantée. Parmi les régions sénatoriales on trouvait : la Bétique, la Gaule Narbonnaise ou encore la Sicile. Les provinces impériales, elles, sont sous l'autorité directe d'Auguste. [...]
[...] Enfin une des grandes actions d'Auguste pendant son règne est l'embellissement de Rome. L.26 ville était magnifiquement embellie». En effet Auguste mena de nombreux travaux ce qu'il lui fit dire la célèbre phrase trouvé Rome de brique, et je le laisse de marbre Parmi ces nombreux travaux on y trouve Le forum, le temple de Mars Ultor cité plus haut ainsi que le temple d'Apollon, mais il y a aussi le temple de Jupiter au Capitole, une troisième place publique . [...]
[...] Octave se présenta en défenseur de l'Italie et fit passer cette guerre auprès de la population romaine pour une guerre extérieure plutôt qu'une guerre civile. En -31 la bataille navale d'Actium, remportée par Octave scelle le succès définitif d'Octave sur Antoine qui se suicidera peu de temps après en -30 suivi ensuite par Cléopâtre. II. Manipulation politique et instauration d'un nouveau régime. Carrière politique La carrière politique d'Auguste est en bien des points exceptionnelle. Au cours de toutes ces années qui l'on vu passer d'Octave à Auguste, il réussit à éliminer tous ses opposants en utilisant pour cela tous les moyens possibles, de ses amis jusqu'à sa famille. [...]
[...] C'est l'année ou il obtient son titre d'Auguste.«cependant ni la royauté, ni la dictature ( . ) un fondement à l'état». Avant l'année -27 son titre était flou, à partir de cette date son titre est précisé, il bénéficie d'une auctoritas plus forte que les autres, il est le princeps, le premier citoyen. A la mort de Lépide, il récupéra le titre de grand Pontife, la plus haute charge religieuse de Rome. Avec cela son principat repose sur trois branches civiles avec la puissance tribunitienne, militaire avec l'imperium, et donc religieuse avec le grand pontificat. [...]
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