L'Acropole, qui en grec signifie ville haute, est la citadelle de l'ancienne Athènes, installée sur un rocher calcaire de 156 mètres de haut. L'Acropole fait environ 300 mètres de longueur et 85 mètres de largeur.
D'après la mythologie, les grecs polythéistes lors de son édification, croyaient aux Dieux de l'Olympe et alors qu'Athènes n'était encore qu'un petit village, deux dieux luttaient pour le pouvoir de ce village : Athéna, déesse de la guerre, sage, juste et Poséidon, dieu du monde marin. Pour mettre fin à cette querelle, ils se livrèrent à un concours : celui qui impressionnerait le plus les Athéniens obtiendrait le pouvoir.
Poséidon fit jaillir une source d'eau salée et Athéna un olivier. Les Athéniens choisirent l'olivier et Athéna obtint alors le patronat de la cité.
Le document étudié est un corpus d'illustrations représentant l'Acropole d'Athènes. Le premier document est un extrait de l'Enfant grec, de J Martin, et le second est un plan de l'Acropole issu d'un guide de la Grèce
A travers ce corpus, nous pouvons nous demander pourquoi l'Acropole est si importante aux yeux des Grecs de l'âge classique ?
[...] On estime que la colline de l'Acropole était habitée dès l'époque du néolithique, vers 5000 av. JC. Cependant, c'est à l'âge du bronze, dans la première moitié du deuxième millénaire av JC qu'apparaissent sur le sommet les premiers habitats, contemporains de la royauté mythique de Cécrops, héros fondateur d'Athènes, chargé d'ailleurs d'arbitrer la querelle entre Athéna et Poséidon et qui intervient en faveur d'Athéna. À l'époque mycénienne, alors que les grandes métropoles du monde mycénien construisaient leurs remparts, Athènes dota elle aussi l'Acropole d'un mur puissant et imposant, où sont élevés le palais, demeure du chef du gouvernement, mais servait également de lieux de vénération des dieux de la religion mycénienne, et les tombeaux der rois. [...]
[...] Le Parthénon fut composé de huit colonnes sur dix-sept, soit trente mètres sur soixante-dix. Il décida aussi de faire sculpter chacune des quatre-vingt-douze métopes du temple, parties de frise dorique sculptée, d'images en relief et couleurs et créa, de plus, la statue chryséléphantine d'Athéna Parthénon. Mais cela ne lui suffisait pas, car il voulait immortaliser Athènes dans le marbre. Pour ce faire, il conçut des frises des Panathénées. Son sujet unique est la procession de juillet des Panathénées qui regroupe les peuples tout entier à l'occasion cette cérémonie en l'honneur d'Athéna. [...]
[...] Ce petit temple est composé de quatre colonnes de style ionique sur deux de ses quatre façades. La frise faite par Agoracritos représentait des groupes, une bataille des Grecs contre les perses et peut être les Chypriotes combattant les Perses. Le dernier monument construit est l'Erechthéion, dont la construction fut entreprise en 420 av JC, interrompue pat la guerre du Péloponnèse et fut achevé entre 409 et 406 av JC. Dernière grande réalisation architecturale, l'Erechthéion est situé à l'endroit le plus sacré de la colline, à l'emplacement du temple primitif d'Athéna Polias, divinité protectrice de la ville où elle avait fait pousser l'olivier qui lui avait donné le patronat de la cité. [...]
[...] Ce temple que l'on appelait aussi Hékatompedon, était cette fois-ci, en grande partie de marbre, mais certaines parties étaient aussi en tuf traditionnel. Les frontons cette fois étaient en marbre et leurs décors consistaient en une innovation : on y représentait un mythe. Pendant les Pisistratides, on construit aussi les anciennes Propylées. Malheureusement, pendant les guerres médiques, les Grecs ayant laissé seules les personnes âgées pour défendre l'Acropole afin d'avoir toutes leurs ressources à Salamine, la haute ville fut prise et les Perses saccagèrent tout. Cependant, après la victoire des Grecs à Salamine, les Perses qui occupaient l'Acropole durent s'enfuir. [...]
[...] Pour conclure, nous pouvons dire que toutes les villes hautes les plus réputées, telles l'Acrocorinthe de Corinthe, l'Acropole d'Athènes a la prééminence autant par l'ancienneté de son histoire, que par la qualité des monuments et la position dominante de la cité à l'âge classique. Bibliographie . Holtzmann L'Acropole d'Athènes, Etude, Broché Powell, Anthon. Le monde grec. Paris, Éditions Casterman Andronicos, Manolis. L'acropole monument et musée. [...]
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