Jeux Olympiques, MOSES FINLEY, élite naturelle, religion du sport, jeux antiques
Les auteurs présentent ici tout d'abord le contexte de renaissance des J.O. à l'époque contemporaine.
Contexte de défaite pour la France face à l'Allemagne en 1870, à Sedan. IIIème République proclamée, Commune.
Le baron français Pierre de Coubertin (riche famille d'aristocrates catholiques français) souligne l'absence d'une éducation sportive digne de ce nom en France (contrairement aux anglais). Il croyait en l'existence d'une élite naturelle et, à l'image des éphèbes grecs et des élèves des public schools anglaises, il voulait rendre à la nation française sa fierté et son prestige par le biais du sport. Il parlait ainsi d'une « religion du sport ». Etant passionné des jeux antiques, il se demanda pourquoi ne pas en recréer.
[...] - Les tyrans se servent des jeux pour leur prestige et n'hésite pas à s'illustrer dans certaines compétitions av. JC : Cylon de la cité d'Athènes (gendre du tyran de Mégare et aristocrate conservateur) remporte une épreuve aux jeux et tente un coup d'État (qui échoue) quelques années plus tard. Cependant, ni Pisistrate ni ses fils ne jouèrent sur le registre olympique. Alexandre ne participa pas non plus aux jeux de peur d'essuyer une défaite. Les empereurs romains ne concoururent jamais à l'exception de Néron, en 67 ap. [...]
[...] Sacrée car jeux sous la tutelle de Zeus. Tous les 4 ans, Olympie devenait le site vers lequel convergeaient des milliers de grecs et devenait le théâtre d'activités qui avaient des incidences ou des résonnances politiques Les pratiques douteuses qui mêlaient le sport à la politique dans le but de servir cette dernière étaient nombreuses transfert d'athlètes à but politiques). Cependant, les auteurs soulignent que pour trouver un lien fort entre les jeux et la vie politique dans l'Antiquité, nous devons nous tourner vers la politique extérieure Situation qui pouvait différer selon le type de régime et le type de cité (cite État ou intégrée à un État plus grand). [...]
[...] Il parlait ainsi d'une religion du sport Etant passionné des jeux antiques, il se demanda pourquoi ne pas en recréer. Simultanément, les archéologues allemands de l'époque firent des découvertes capitales sur le site d'Olympie. Les beautés architecturales du site antique furent ainsi mises à jour sous la direction de Curtius (université de Berlin) Importance des sources archéologiques pour l'historien et notamment pour Coubertin qui y voit là une occasion de recréer les jeux. De plus, la création des jeux devait faciliter la réconciliation et la paix entre les nations du monde. [...]
[...] pendant leurs quatre cent cinquante premières années, les jeux Olympiques se déroulèrent donc dans l'univers de la cité État - IVe siècle : début de l'ère macédonienne (Alexandre . période de conquêtes. - Puis migrations de grecs et de macédoniens vers les vieux foyers de la civilisation orientale : Egypte, Syrie . Puis période de nouvelles conquêtes cette fois-ci romaines. Conversion de l'ancienne Grèce continentale en province romaine en 146 av. JC, transformation de la République en monarchie autoritaire sous Auguste. Mais la mode des jeux organisés sur le modèle grec ne prit jamais dans le monde latin. [...]
[...] 1000 ans de jeux olympiques (776 av. JC 261 ap. JC) MOSES FINLEY & H.W. PLEKET Préface : 1ers J.O. de l'ère moderne à Athènes en 1896. Les auteurs signalent qu'ils ne se sont pas contentés de décrire ce qu'étaient les jeux olympiques à l'époque de la Grèce antique mais de soulever des interrogations susceptibles de venir à l'esprit du lecteur contemporain et d'y répondre. Problèmes des sources fragmentaires. Monde antique et ère moderne : Les auteurs présentent ici tout d'abord le contexte de renaissance des J.O. [...]
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