Orient hellénophone, imperatores, instauration du principat, Pax Romana, paix octavienne, paix augustéenne, Pompée le Grand, Marc Antoine
Dans l'Orient hellénophone, ni le Sénat romain, ni les empereurs n'ont cherché à freiner le processus d'urbanisation. De nombreuses cités sont créées et Rome a encouragé la diffusion du modèle civique de l'époque hellénistique qui reposait sur ces dernières. A l'époque romaine, la cité est restée le cadre de vie par excellence de l'homme civilisé et constituait ainsi sa véritable patrie. Pour cette raison, les notables ayant une citoyenneté multiple n'osaient pas l'afficher par fidélité envers leur patrie d'origine. Pourtant, la possession de plusieurs citoyennetés locales par une même personne était de plus en plus répandue sous le principat. L'obtention du rang de cité par une communauté indigène était une promotion qui marquait son intégration dans le monde de la culture gréco-romaine
[...] Ces sacerdoces leur permettent de montrer leur loyauté envers Rome. Dans les provinces d'Asie, de Bythinie, de Galatie et de Pamphylie, le culte impérial prend une nouvelle dimension, car il est rendu à l'échelle supra-poliade. Les grands-prêtres ne sont plus seulement ceux du culte civique, mais aussi ceux du koinon dans sa totalité. Des délégués des cités ou des peuples se réunissent dans la cité néocore (qui bénéficie de la néocorie c'est-à-dire d'une distinction honorifique qui prouve son attachement particulier à l'empereur divinisé et à son culte) où se trouve le sanctuaire du culte impérial commun à tous les habitants du koinon. [...]
[...] Rome a souvent utilisé le thème de la liberté des Grecs depuis le discours de Corinthe (196 av.) pour adapter en partie sa politique aux traditions hellénistiques. Sous la République, il y a un lien entre liberté et démocratie. Pour les Grecs, une cité est libre lorsqu'elle n'est pas soumise à une monarchie ; or Rome est une République (hégémonique certes). Il y a une contrepartie à l'obtention de la liberté. Des guerres mithridatiques jusqu'à la fin des guerres civiles, une cité peut devenir libre en récompense de services rendus. [...]
[...] Plus la magistrature occupée est importante plus le prestige qui en découle est grand. Ces largesses sont liées aux difficultés du temps, mais de façon modérée au IIe siècle av. Exple : un certain Moschiôn approvisionne sa cité en grains, participe à certains travaux et avance (ne donne pas) de l'argent à la cité. Les difficultés sont généralement dues à la 1re guerre mithridatique. Les évergètes vont au-delà de ce que la cité attend des liturgies. Ils organisent des banquets, des distributions de grains lors de la prise en charge de la stéphanéphorie. [...]
[...] On fait la promotion de l'optio fori (choix d'être jugé hors de sa cité d'origine). Séleucos peut aussi exercer des magistratures locales. Ce genre de pratiques peut entraîner des risques de tensions à l'intérieur de la cité à cause de la rupture avec l'isonomia (égalité devant la loi). La lex Munatia Aemilia est aussi destinée à : - satisfaire les demandes des vétérans des légions victorieuses du parti césarien - donner la possibilité aux triumvirs Marc Antoine et Octave d'octroyer la citoyenneté romaine en se fondant sur une loi de portée générale. [...]
[...] Dans le monde grec, l'homme politique a besoin de l'Assemblée pour faire triompher sa politique aux dépens de ses adversaires. Les notables siègent à l'Assemblée au même titre que le citoyen de base. Les notables possèdent des moyens de pressions et d'influence sur le dèmos. Exple : ils profitent de leurs richesses pour faire des dons généreux à la cité dans un but politique. L'Assemblée aussi dispose de moyens de pression envers les notables. Elle peut exercer des pressions psychologiques voir physiques si les réunions deviennent trop houleuses. [...]
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