Le plan de l'Acropole d'Athènes par René Ginouvès

Résumé du document

Le plan de l'Acropole d'Athènes qui nous est ici présenté est celui du Ve siècle avant J-C. Ce plan fut élaboré par René Ginouvès qui était professeur d'archéologie, spécialiste d'architecture grecque et c'était l'un des précurseurs de l'application de l'informatique à l'archéologie. Parmi les cent vingt cités indépendantes de la Grèce, Athènes au Ve siècle av. J.-C. se révèle être l'une des plus grandes que ce soit par sa taille, par son armée et par son système démocratique qui est innovant. L'Acropole d'Athènes est la plus connue des acropoles grecques antiques, au point qu'on la désigne comme «l'Acropole».

L'acropole désigne de manière générale une citadelle construite sur la partie la mieux défendue d'une cité et il sert de refuge ultime aux populations lors des différentes attaques. L'Acropole d'Athènes est un plateau calcaire et grossièrement tabulaire situé au centre de la ville. Après l'expulsion des Pisistratides et la fin de la tyrannie en 510 av. J.-C. l'Acropole cessa d'être une forteresse pour devenir un sanctuaire dédié en majeur parti à Athéna qui on le devine aisément a donné son nom à la ville et qui est avant tout la patronne de la ville.

On se demandera dans ce texte comment et pourquoi l'acropole est-il un lieu symbolique de la vie athénienne.

Extraits

[...] Les offrandes les plus précieuses finiront par être ostentatoires. Elles sont alors réunies dans de petits temples en forme de maisons, comprenant une salle unique précédée d'un portique très décoré. On peut y voir aussi de nombreux ex-voto de remerciement. Le sacrifice est un principe réservé aux cultes publics. C'est l'acte le plus important de tout le culte. Plus qu'une expiation, le sacrifice est une offrande aux dieux. Il y a deux sortes de sacrifices : l'un dédié aux dieux célestes, l'autre aux dieux souterrains. [...]

[...] Athènes honore ses dieux, mais manifeste aussi de manière éclatante sa puissance face au reste du monde grec ; la plus grande fête d'Athènes, les Panathénées, qui est consacrée à la déesse Athéna et à laquelle est associées les cités alliées de la ligue de Délos, s'achevait sur l'Acropole et procession est représentée sur la frise du Parthénon. Ainsi, on a vu comment l'Acropole reflétait à la fois le sentiment religieux traditionnel de l'Athénien mais aussi cette religion civique triomphante où la victoire est un maitre mot. Bibliographie . L'art grec par René Ginouvès. Editeur : Presses Universitaires de France . L'Acropole et son musée par Georges Dontas. Editeur : Athènes . [...]

[...] Il existe donc deux autels différents. L'un prévu pour que le sacrificateur égorge l'animal et fasse brûler sur un foyer surélevé (eschara), la partie non consommable de l'animal. Cet autel peut- être un simple foyer mais la plupart du temps il est constitué d'une table de pierre et est situé devant la porte du temple à l'est. L'autre est une fosse où l'on verse le sang et dans une autre fosse on brûle tout l'animal. Les dieux célestes se repaissent de la fumée que dégage la partie de l'animal et les dieux souterrains se régalent de l'animal tout entier. [...]

[...] Elle faisait près de 9 m de haut et tenait un bouclier et une lance. Les propylées : Réalisé dès 437 par l'architecte Mnésiclès elles sont l'entrée monumentale de l'acropole. C'est une construction centrale entourée de deux ailes encadrant la Voie sacrée. L'une de ces ailes abritait la plus ancienne galerie de peinture connue de l'histoire. Dorique et ionique. L'ordre dorique est le premier et le plus simple des ordres en architecture grecque. La colonne dorique a de quatre à huit diamètres de haut et est cannelée. [...]

[...] L'ordre ionique est apparu vers 560 av. J.-C. La colonne ionique va jusqu'à neuf diamètres de hauteur et est caractérisée par un chapiteau orné de deux volutes latérales d'une élégance et d'une délicatesse de profils admirables. III. Les cultes d'Athéna et la religion a. Athéna : la multitude des cultes Athéna est la fille de Zeus et de Métis. La légende veut que Zeus avalât Métis de peur que celle-ci donnât naissance à un fils beaucoup plus fort que lui. [...]