[...] L'armée
Elle est fidèle à César depuis la guerre des Gaules. Dès le début de la guerre civile, César obtient l'imperium militaire suprême, qu'il conservera jusqu'à sa mort. Les chefs de légions sont ses légats. Cette armée est énorme. En 44, il y a 39 légions, ainsi réparties : 16 pour faire la guerre contre les Parthes, 23 dans les différentes provinces romaines (4 en Espagne, 5 en Gaule Transalpine...).
[...] Le pouvoir de César est le fait d'une curieuse addition de la dictature et du consulat. César est nommé dictateur en 49, puis sa dictature est renouvelée pour 48 et pour 47. En 46, il se fait nommer dictateur pour 10 ans et en 44, juste avant sa mort, dictateur à vie.
En même temps, il se fait parfois nommer consul (en 48, en 46 pour 5 ans, en 45 pour 10 ans et il est consul unique).
En plus, il va se faire assimiler aux tribuns de la plèbe : il se fait attribuer la puissance tribunitienne et se présente comme le défenseur du peuple. Cette combinaison du consulat ou de la dictature avec la puissance tribunicienne est particulièrement inédite : c'est elle qui donne le plus de lumière sur la « monarchie césarienne », qui bouscule l'héritage politique républicain, fait d'un équilibre de pouvoirs différents détenus par des personnes différentes.
[...] Transformation de Rome
Il organisa un recensement de la population et diminua le nombre des bénéficiaires des distributions de blé, qui passèrent de 320 000 à 150 000. Il supprime aussi les associations de quartier dont Caligula et Clodius s'étaient servis pour mettre la plèbe sous leur influence.
Il crée de grands chantiers qui apportèrent du travail : au Forum, il fait reconstruire la Curie, déplacer la tribune aux harangues dite des Rostres, reconstruire une basilique en face de la Curie en beaucoup plus grand ( la Basilique Julienne) (...)
[...] Cette armée est énorme. En 44, il y a 39 légions, ainsi réparties : 16 pour faire la guerre contre les Parthes dans les différentes provinces romaines en Espagne en Gaule Transalpine ) B. La clientèle César était une sorte de super patron Il avait des clients dans tout l'empire et dans toutes les catégories sociales : sénateurs, notables d'Italie, chefs des différentes populations de l'empire, vétérans, plèbe urbaine, juifs C. L'argent Au début de sa carrière, il avait beaucoup de dettes mais la guerre des Gaules a apporté un changement, et il est devenu de loin le plus riche romain. [...]
[...] Le pouvoir monarchique fut une formule qui sera reprise par ses successeurs, et on peut bien dire que César a été le fondateur du régime impérial qui mit fin à l'opposition des généraux et du Sénat en donnant au Sénat un rôle définitivement subordonné, mais sans le supprimer pour autant. Dans le nouveau système les sénateurs ont un rôle nouveau, celui de collaborateurs privilégiés d'un chef unique. Mais le gouvernement de l'empire est entre les mains de celui qui commande l'armée. [...]
[...] L'abaissement des institutions traditionnelles - L'Assemblée du peuple : elle sera convoquée pour ratifier les lois élaborées par lui ou pour élire les candidats choisis par lui. Le 31 décembre 45, César convoque les comices centuriates pour qu'il y ait un deuxième consul pour 45 (qui serait donc consul pour une journée). - Le Sénat : il passe de 600 à 900 membres. Il y a toute une génération de nouveaux sénateurs, qui appartiennent à de nouvelles familles, prises parfois hors d'Italie (par exemple, il y a des sénateurs gaulois). Ce Sénat est rempli de ses partisans. [...]
[...] Cette divinité aura son temple, avec une statue de femme donnant la main à César. Les sénateurs avaient aussi accepté qu'on installe au Capitole, dans la cella de Jupiter, une statue de César debout avec le pied sur un globe (symbolique du maître du monde). Après sa mort, en 42, le vote du Sénat en fait un dieu : divus Julius, qui aura son temple à Rome. Le culte des empereurs a commencé avec César. C. La préparation d'un successeur Son successeur sera son petit-neveu, Octavien. [...]
[...] II) Un pouvoir monarchique A. Cumul de magistratures Le pouvoir de César est le fait d'une curieuse addition de la dictature et du consulat. César est nommé dictateur en 49, puis sa dictature est renouvelée pour 48 et pour 47. En 46, il se fait nommer dictateur pour 10 ans et en 44, juste avant sa mort, dictateur à vie. En même temps, il se fait parfois nommer consul (en 48, en 46 pour 5 ans, en 45 pour 10 ans et il est consul unique). [...]
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