MINURSO Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental, Sahara occidental, Maroc, Front Polisario, ONU Organisations des Nations Unies, trève militaire, Secrétaire général des Nations Unies, Algérie, Mauritanie, conseil de sécurité de l'ONU, cessez-le-feu
Le statut du territoire du Sahara occidental fait l'objet d'un désaccord géopolitique de longue date entre le royaume du Maroc et les indépendantistes du Front Polisario depuis les années 1970. En 1991, l'ONU a déployé une opération baptisée MINURSO (Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) dont la mission principale est de superviser le respect de la trêve militaire entre les belligérants et de soutenir le processus diplomatique visant à trouver une solution durable à ce différend territorial.
[...] Le Royaume du Maroc rejette tout référendum et défend le plan d'autonomie proposé en 2007. Ce projet prévoit une large autonomie politique ainsi qu'une intégration économique au Maroc. Le Front Polisario continue pour sa part d'exiger un référendum d'autodétermination, conformément aux résolutions de l'ONU. L'Algérie et la Mauritanie, bien que non belligérantes, participent aux discussions du fait de leur histoire partagée avec ce territoire. Décision du Conseil de sécurité d'octobre 2022 Le Conseil de sécurité a renouvelé le mandat de la MINURSO pour un an supplémentaire lors de sa résolution adoptée en octobre dernier. [...]
[...] Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental Le statut du territoire du Sahara occidental fait l'objet d'un désaccord géopolitique de longue date entre le royaume du Maroc et les indépendantistes du Front Polisario depuis les années 1970. En 1991, l'ONU a déployé une opération baptisée MINURSO (Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) dont la mission principale est de superviser le respect de la trêve militaire entre les belligérants et de soutenir le processus diplomatique visant à trouver une solution durable à ce différend territorial. [...]
[...] Défis persistants Le respect du cessez-le-feu instauré en 1991 reste néanmoins fragile. Par ailleurs, les discussions politiques animés par l'ONU ne semblent pas aboutir. Enfin, la situation humanitaire dans les camps de réfugiés sahraouis demeure précaire. Conclusion La MINURSO reste un acteur clé pour la surveillance du cessez-le-feu et le soutien au dialogue politique. Il est essentiel que les négociations sous l'égide onusienne permettent enfin de déboucher sur une solution négociée offrant l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément au droit international. [...]
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