Accès à l'eau potable, Afrique, AMREF African Medical and Research Foundation, approvisionnement en eau, eau potable en Afrique, décennie internationale pour l'eau potable et l'assainissement, politique publique
Selon l'AMREF (African Medical and Research Foundation), 80 % des personnes qui n'ont pas accès à une source d'eau potable vivent en Afrique ce qui constitue un frein important au développement de ce continent. En effet, l'insalubrité de l'eau est un facteur important de la mortalité. C'est pourquoi l'objectif 7 des objectifs du millénaire de l'ONU vise « à réduire de moitié, d'ici à 2015, le pourcentage de la population qui n'a pas d'accès à un approvisionnement en eau potable ni à des services d'assainissement de base ». Pour les Nations Unies, un accès à l'eau potable se définit par la présence d'une source d'eau à moins de 200 mètres du lieu de résidence. Il est vrai que dans certaines régions africaines, la disponibilité de la ressource en eau est rare du fait de la situation climatique de ces régions. L'eau est abondante sur le continent africain, mais elle est très mal répartie, d'où les différences entre les pays africains (S. Brunel, 2004). En revanche, la question de l'accès à l'eau et plus particulièrement à l'eau potable se pose en termes de gestion et de politiques dans d'autres régions et génère des inégalités d'accès à l'eau potable.
[...] Pour finir, notons que l'eau constitue un facteur de développement majeur. En effet, une eau potable permet de réduire fortement les maladies et leurs vecteurs. Le fardeau des maladies étant moins important, la population peut être plus productive. En outre, un accès facile à l'eau libère du temps aux femmes et aux enfants, qui s'occupent généralement de son transport, ceux- ci pouvant alors se tourner vers d'autres activités comme l'éducation. Bibliographie • F. BART L'Afrique. Continent pluriel, Paris, SEDES, collection. CNED-SEDES p. • S. [...]
[...] L'eau est abondante sur le continent africain, mais elle est très mal répartie, d'où les différences entre les pays africains (S. Brunel, 2004). En revanche, la question de l'accès à l'eau et plus particulièrement à l'eau potable se pose en termes de gestion et de politiques dans d'autres régions et génère des inégalités d'accès à l'eau potable. Ici, l'eau potable se définit comme ce qui « peut être bu sans danger excessif » (R. Brunet, 2000). Les accès à cette eau se différencient tant sur un plan qualitatif que quantitatif comme le suggère l'emploi du terme « inégalité ». [...]
[...] L'eau est un facteur discriminant pour l'Afrique. Elle peut y être très rare ou bien en excès. Contrairement aux idées reçues, l'eau est abondante dans la majeure partie des pays africains (S. Brunel, 2004). Ainsi, comme dans la plupart des pays, l'approvisionnement en eau est couvert grâce aux fleuves et aux rivières, seules les villes d'Afrique du Nord et du Sahel recourent en majorité aux nappes souterraines, tandis que le dessalement, coûteux, de l'eau de mer est utilisé à quelques rares endroits, par exemple au Cap Vert (F. [...]
[...] Ngwé et M. Sall, 1998). Dans les maisons traditionnelles, la casbah, la facturation collective est source de tensions. Pour enrayer ces difficultés, les femmes font appel à l'entraide, au don de l'eau, issu de l'idée musulmane du droit à la soif. Une solidarité « néo-clanique » est très répandue (Latouche, 2008), reposant sur des stratégies ménagères et relationnelles inscrites dans des réseaux. Le lien social fonctionne sur l'échange avec ou sans monnaie et ainsi ce lien remplace le bien. Cet élément social est un sentiment empreint de religiosité et de culpabilité face aux populations nécessiteuses (Fatiha Chikh Saïdi, 2001). [...]
[...] Ce dispositif est observé à Port-au-Prince et au Cap. Ainsi cette externalisation, auprès des usagers organisés, d'une partie des coûts d'infrastructures et de gestion permet l'universalisation de l'accès à l'eau potable. Ainsi, cela amène à une archipélisation, c'est-à-dire que chaque quartier a son propre système de fonctionnement. Et cela a pour conséquence de polariser le quartier et aussi les flux quotidiens sur la source en eau. De ce fait, il y a moins de communication entre les quartiers. Conclusion Les sociétés africaines s'organisent autour de l'eau. [...]
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