Etude de cas : La Côte d’Ivoire, un cas représentatif de l’expansion européenne et du système colonial ? (2006)

Résumé du document

Niveau terminale.
Ce document est un cours sur la colonisation francaise par l'étude d'un cas : la Côte d'Ivoire.
Il permet de répondre a une question :
La Côte d'Ivoire , un cas representatif de l'expension européenne et du systeme colonial ?
Cette étude se fait principalement autour d'un texte central de Houphouët-Boigny, permier représentant de la Côte d'Ivoire indépendante.

Extraits

[...] Houphouët-Boigny, Discours prononcé lors de la campagne pour son élection à l'Assemblée constituante française, octobre Élu en 1945 à l'Assemblée constituante puis, en 1946, à l'Assemblée nationale, plusieurs fois secrétaire d'État dans les gouvernements de la IVe République, il est élu président de la Côte-d'Ivoire en 1960. L'indigène et l'œuvre de pacification Le bourgeois et la mise en valeur économique de la Côte d'Ivoire L'évolué et la mission civilisatrice de la métropole Le représentant d'une élite africaine Le projet colonial des Français est l'assimilation . ils ont le devoir de civiliser les peuples « arriérés » . [...]

[...] Supplément illustré du Petit Journal août 1893. Ainsi, du fin fond de ma brousse, de ma sauvage brousse Akoué Discours de Félix Houphouët-Boigny en 1945 Je suis de tous les milieux, de toutes les corporations. Chef de canton, ancien fonctionnaire, planteur, transporteur, oncle de commerçants et d'employés de commerce, je connais vos immenses devoirs, mais aussi vos droits, je servirai l'intérêt de tous, l'intérêt général, consciencieusement, courageusement. Les manœuvres électorales dont je suis victime ne sauraient vous tromper, j'aime la France à laquelle je dois tout. [...]

[...] Nous sommes devenus pauvres et comme des esclaves sur notre propre terre Agni ; les mines d'or ont été données à des étrangers sans indemnité pour nous et c'est le gouvernement qui a pris les redevances et les a gardées ; nous-mêmes, pour y couper des arbres, nous devons payer de lourdes taxes et nous soumettre à une réglementation sévère et compliquée, où nous, pauvres Noirs, nous perdons toujours, ce qui entraîne de fortes amendes. Nous travaillons par force pour le gouvernement, sur les routes, dans les rivières et partout sans être payés, ni même nourris, mais nous sommes durement frappés par les hommes de police et emprisonnés sans jugement. » Pétition des réfugiés de Côte-d'Ivoire remise au gouverneur de Gold Coast, Sir Hugh Clifford, par douze chefs Agni du cercle d'Assinie juin 1917. [...]

[...] ] Article 3 : en échange de ces concessions, il sera accordé au roi Peter et à son peuple, protection des bâtiments de guerre français. En outre, il sera payé au roi lors de la ratification du traité : 10 pièces d'étoffe assorties barils de poudre de 25 livres fusils à un coup sac de tabac baril d'eau de vie chapeaux blancs parasol miroirs orgue de barbarie [ . Article 7 : le présent traité aura son cours dès aujourd'hui même quant à la souveraineté stipulée, sinon, les signataires exposeraient leur pays à toutes les rigueurs de la guerre que leur feraient les bâtiments de guerre français dans ce cas. [...]

[...] Bon sang ne peut mentir. Petit-neveu de sanguinaires roitelets nègres, j'appartiens à la race de ceux qui durant des siècles, avant l'arrivée des Français, ne connaissaient et n'admettaient d'autres lois que celles du plus fort. Mes maîtres français m'ont appris, à l'école, le devoir de l'homme envers ses semblables; les docteurs en médecine, le dévouement et le désintéressement; mes chefs, certains gouverneurs et certains administrateurs sous les ordres desquels j'ai eu le bonheur et l'honneur de servir le sens profond de ce dernier mot. [...]