Suisse, Confédération suisse, histoire, partis politiques, séparation pouvoirs, géographie, Europe, démographie, économie, situation économique, échanges commerciaux, industries, activités bancaires, secteur pharmaceutique, secteur énergétique
Constituée en confédération de microféodalités indépendantes (les cantons) dès le début du XVIe siècle, la Suisse fut sérieusement secouée par la Révolution française. En effet, à la fin du XVIIIe siècle, la France révolutionnaire occupa la Suisse et proclama la République helvétique (1798), un état centralisé selon le modèle français. Très vite, une résistance se forma et les combats reprirent, entraînant l'intervention des troupes françaises.
Puis, en 1803, les Confédérés signèrent avec Napoléon l'Acte de Médiation qui plaça la Suisse sous protectorat français. C'est alors que la Suisse devint une Confédération de 19 cantons.
[...] Une armée solidement organisée autant qu'un système bancaire dans la préservation duquel les nazis voient un intérêt, lui permettent même de faire hésiter l'Allemagne, après qu'elle eût manifesté quelques intentions d'invasion en mai 1940. La mise en place d'une économie de guerre (plan Wahlen : programme d'autosuffisance alimentaire mis en place en 1940 par la Suisse pour pallier la pénurie de ressources et de matières premières vitales) permette au pays de manifester à la fin du conflit une bonne santé économique, au cœur d'une Europe presque partout ruinée. Renforcée dans ces convictions neutralistes, la Suisse refuse ensuite d'intégrer l'Organisation des Nations Unies en 1945. [...]
[...] La Suisse moderne est née entre 1845 et 1848 de la mini guerre civile dite du "Sonderbund". A cette période, les sept cantons les plus conservateurs à majorité catholique (Uri, Schwytz, Unterwald, Lucerne, Zoug, Fribourg et le Valais) conclurent une alliance pour contrer le gouvernement central passé aux mains des libéraux et radicaux (Commandant Dufour). Celui-ci s'opposa par la force à cette tentative de sécession en novembre 1847. La campagne militaire fut expéditive mais peu meurtrière grâce à la clairvoyance du Commandant, mais surtout par le souci de gagner la paix. [...]
[...] Président Vice-président Gilbert Kolly Ulrich Meyer La Politique en Suisse Partis politiques et Constitution Les grands partis politiques helvétiques Union démocratique du centre (UDC) – Moralement conservateur et économiquement libéral. Il se positionne comme le plus à droite de tous les partis représentés au gouvernement. Parti socialiste suisse (PSS) – Social-démocrate. C'est un parti politique suisse de gauche, fondé en 1888, membre de l'Internationale socialiste et membre associé du Parti socialiste européen. Parti libéral-radical (PLR) – Libéral. Le PLR est un parti politique suisse de droite qui prône une économie libérale. [...]
[...] Très vite, une résistance se forma et les combats reprirent, entraînant l'intervention des troupes françaises. Puis, en 1803, les Confédérés signèrent avec Napoléon l'Acte de Médiation qui plaça la Suisse sous protectorat français. C'est alors que la Suisse devint une Confédération de 19 cantons. En 1815, le Congrès de Vienne rétablit à quelques modifications frontalières près l'ordre antérieur. Le traité de Paris de la même année reconnut la neutralité perpétuelle de la Suisse, et lui garantit l'intégralité et l'inviolabilité de son territoire dans ses nouvelles limites. [...]
[...] Le franc suisse figure parmi les monnaies les plus stables au monde. Le marché suisse des devises et des capitaux est l'un des plus importants, et les grandes institutions bancaires que sont l'UBS et le Crédit suisse font figure de leaders mondiaux dans leur branche. Part des avoirs gérés par les banques privées Données 2011 Le secteur financier contribue pour plus de à la création de valeur de l'économie helvétique. À la fin de l'année 2011, le nombre d'emplois (équivalents plein temps) générés directement par les banques, les assurances et autres institutions financières s'élevait à près de ce qui représentait plus de de la population active totale du pays. [...]
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