L'Afrique du Sud et le Mexique s'élèvent aujourd'hui comme puissances sur leur continent respectif tant au niveau économique qu'au niveau géopolitique. Tous deux membres de l'ONU et autres organisations internationales (ONG, traités, accords), ces pays ont désormais une résonance mondiale méritée. Le dynamisme de leurs économies en fait des leaders commerciaux régionaux : l'Afrique du Sud est le premier client et fournisseur de la majorité des pays d'Afrique australe ; le Mexique suit le modèle des États-Unis, son principal partenaire commercial, et est la première puissance d'Amérique latine.
Cependant, de forts clivages existent dans ces pays, qui se sont renforcés depuis la mise en place des réformes néolibérales des années 90. Au Mexique 40 millions d'habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté. Sa dépendance vis-à-vis des États-Unis est énorme, le pays sert de véritable réservoir de main d'œuvre moins coûteuse pour son voisin. En Afrique du Sud, les conditions de vie entre les différentes populations se trouvent aux antipodes. La politique de discrimination positive et de grands travaux a été bafouée, le chômage atteignant encore plus de 40% de la population active (l'activité informelle n'étant pas considérée comme un travail).
Mais ces pays, bien qu'ayant des problèmes sociaux majeurs à résoudre, sont également un bel exemple d'intégration au nouvel ordre mondial. Neufs de grands changements politiques, l'alternance au Mexique et la démocratie pour tous en Afrique du Sud, leur permettent de nourrir des ambitions territoriales comme devenir l'avocat du continent africain.
Peut-on dire que le Mexique et l'Afrique du sud sont deux nations capables de rivaliser avec les pays du nord ?
[...] Les taxes à l'importation ont été supprimées dans le cas de certains produits. Les Etats-Unis (surtout) et le Canada ont investi en masse dans de nombreux secteurs comme les biens manufacturés, la pétrochimie, l'électricité, l'automobile et et les maquiladoras[31] se sont de plus en plus développés dans le nord du Mexique (voir annexe 10). L'Alena a certes dynamisée une bonne partie de l'économie mexicaine ; les échanges avec les Etats-Unis entre l'importation et l'exportation culminent de 50 à 80% et permettent à de nombreuses entreprises à se développer, certaines régions dont le nord du pays bénéficient d'un développement croissant (niveau de vie, infrastructure . [...]
[...] Au Mexique, la politique économique mise en place depuis 1995, est qualifiée de néolibérale Elle s'appuie sur une politique monétaire restrictive orientée sur l'attraction des capitaux de l'étranger. Le niveau du peso s'établit en fonction des conditions du marché, sous la surveillance et l'intervention de la banque centrale du Mexique (tout comme A.S). Chaque fois que le marché manifeste une tendance à la dépréciation, la banque centrale augmente le taux d'intérêt pour stabiliser le peso[25]. Comme on a pu le voir dans les secteurs d'activités, le secteur secondaire laisse en première place le secteur tertiaire alors que la situation était inverse avant les années 1980 où le pétrole dominait 80% de l'économie. [...]
[...] Les disparités entre les noirs et les blancs dans le monde du travail restent importantes puisque prés de la moitié des noirs sont au chômage contre une proportion infiniment moindre chez les blancs. Depuis 1994, les autorités sud-africaines ont mis en œuvre une politique d'affirmative action (discrimination positive) visant à promouvoir une meilleure représentation de la majorité noire dans les différents secteurs du pays (administration, services publics et parapublics, sociétés nationalisées et privées). Ainsi, dans de nombreux secteurs, des blancs ont été invités à faire valoir leurs droits à la retraite ou à accepter des licenciements, moyennant une forte indemnité de départ. [...]
[...] Cette civilisation peut être, elle, comparée à la civilisation grecque, ayant développé une grande maîtrise des sciences de l'astronomie et des mathématiques (invention du zéro)[13]. C'était également un peuple très pacifiste et sage, cultivant une vraie passion pour l'esthétisme. La communauté Maya est encore très présente en Amérique centrale, plus de la moitié de la population du Guatemala est Maya, mais leur patrimoine historique a été pillé et détruit par les colonisateurs. Les premiers habitants d'Afrique du Sud furent des populations noires issues du groupe Bantou du nom de la langue qui rassemblait une grande partie des habitants de l'Afrique centrale et australe. [...]
[...] Le cas du tourisme Le tourisme international est une ressource de capitaux importants pour les deux pays, grâce à ses stations balnéaires construites dans les années 1980 comme dans la région du Cap en A.S ou Cancun au Mexique. L'Afrique du Sud attire plus de 6 millions de visiteurs par an (soit 25% de son PIB) et se classe au 25e rang mondial[21]. L'infrastructure hôtelière est de bonne qualité, la faiblesse du rand et la simplicité des procédures administratives sont également des avantages cultivés par le pays. [...]
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