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Le Chili, longtemps grand isolé du continent et considéré comme une "île" par ses habitants aux vues de sa géographie insulaire, est devenue l'un des pays les plus avancés économiquement et socialement de l'Amérique latine.
Le Chili subit tout au long de son histoire des dérives politiques, dont une sociale démocratie impopulaire suivie d'une dictature meurtrière. Cette dernière a permis aux "Chicago Boys" d'installer un modèle économique libéral qui perdure encore aujourd'hui dans le pays.
Ainsi, nous verrons que les lignes économiques des deux dernières décennies, mises en place par Michelle Bachelet et Sébastian Piñera, tour à tour au pouvoir de 2006 à nos jours, reste d'inspiration libérale et prône le libre-échange, tant au niveau régional qu'international.
Lors de ces mandats alternatifs, on note les effets de la « vague rose » qui touche le sous-continent dans les années 2010. En effet, Michelle Bachelet met en place de nombreuses réformes sociales qui permettent au peuple chilien d'être l'un des plus protégés socialement de la région (sécurité sociale, gratuité de l'éducation pour tous, ...).
Le développement en cours du Chili offre à sa population un PIB par habitant de 15 346 USD, ce qui représente un peu moins du double de celui du Brésil qui pourtant affiche une croissance et un PIB bien supérieurs. Depuis 2010, le pays a rejoint l'OCDE, cela montre une démarche d'investissement dans la mondialisation.
[...] Ressources minières et de matière première Le Chili est en effet le premier producteur et exportateur de cuivre au monde et il représente près d'un tiers de la production mondiale de ce minerai. L'activité minière représente environ des exportations et près de du PIB du pays. Le chili représente également de la production mondiale d'iode, utilisée dans la fabrication du plastique, il produit également du rhénium et du molybdène mondial. C'est également le second exportateur mondial de lapis-lazuli. Néanmoins c'est principalement le cuivre et le lithium qui intéressent les exportateurs. [...]
[...] À l'inverse, plus la part des revenus liés au patrimoine est importante, plus il sera au sommet de cette hiérarchie. Les deux graphiques suivants démontrent donc que les inégalités au sein du Chili restent importantes. En effet, on peut voir que la part d'employés en contrat temporaire est largement supérieure à la moyenne des pays de l'OCDE, environ plus du double en pourcentage. L'indice de Gini, bien qu'en baisse depuis 2009, est quant à lui toujours à un niveau très élevé pour un pays membre de l'OCDE. [...]
[...] En 2016, l'OCDE avertit le Chili sur l'intensification de l'exploitation de ses ressources naturelles et plus particulièrement minières. L'organisation met en garde le Chili sur le fait de favoriser « trop exclusivement sa croissance économique sur ses richesses naturelles telles que le cuivre, l'agriculture, son domaine forestier et la pêche, il connaît une pollution de l'air constamment élevée dans les zones urbaines et industrielles, des épisodes de pénurie et de pollution de l'eau, la disparition d'habitats et une vulnérabilité au changement climatique. [...]
[...] Les mesures économiques mises en place par les Chicago Boys, réduction des dépenses publiques, licenciement de fonctionnaires et augmentation de la TVA, peuvent également expliquer la crise de 1975. Selon Friedman, une économie telle qu'elle soit, a besoin de s'effondrer pour mieux renaître, c'est ainsi que l'on a pu observer une augmentation du chômage, qui est passé de en 1973 à plus de en 1978, mais également d'une baisse des exportations (environ 40 et du Produit National Brut (12 En ce qui concerne la crise de 1982, certains économistes de cette époque ont mis en avant qu'elle peut également être la conséquence des politiques économiques chiliennes menées par les Chicago Boys. [...]
[...] Le gouvernement et les partis politiques sont également influenceurs des conditions d'exploitations du cuivre dans le pays. En effet, étant un axe majeur de l'économie, ces derniers orientent l'attribution de la rente en fonction de leurs intérêts politiques et électoraux. Le marché des ressources minières au Chili est donc stable et les prévisions des besoins futurs accordent à l'exploitation des mines des perspectives intéressantes et sources de revenus, malgré la forte dépendance que peut entraîner cette exploitation. b. Ressources agricoles du pays Historiquement, l'agriculture (dont la pêche et la sylviculture) est l'un des plus importants piliers de la croissance chilienne, cependant, la valeur ajoutée au PIB de l'agriculture n'est plus que de en 2017, alors qu'elle était proche de dans les années 1960. [...]
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