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Quatrième plus grand pays d'Amérique de par sa superficie, l'Argentine est une république latino-américaine bordée à l'Ouest par la cordillère des Andes et à l'Est par le Brésil notamment. Doté d'une population de 44 millions d'habitants, le pays est un acteur important du paysage sud-américain, tant sur le plan économique, politique ou culturel. Sa monnaie officielle est le peso argentin et sa capitale est Buenos Aires. La nation est aujourd'hui dirigée par Mauricio Macri depuis décembre 2015, qui est par ailleurs le premier président argentin à n'appartenir ni au rang péroniste, ni radical, mais au centre droit. Ce dernier prône notamment des idéologies conservatrices et un libéralisme économique.
À l'instar de ses voisins latinos, l'Argentine se caractérise par son histoire politique agitée, par la fragilité de son économie et par l'importance des inégalités. En effet, depuis de nombreuses décennies, le pays connaît une histoire extrêmement mouvementée se résumant par d'innombrables périodes cycliques d'expansion et de récession. Ce pays, donc par définition instable, vit actuellement de sombres heures puisqu'il connaît une phase de récession depuis 2014 et sombre dans une profonde crise. Pourtant, ce dernier dispose d'à peu près toutes les ressources de bases indispensables pour une bonne tenue économique à savoir de l'agriculture, de l'élevage, des hydrocarbures, de l'eau ou encore des minerais.
Il advient donc de se demander comment est-il possible que sur une terre si riche de par ses ressources, tant de gens soient dans la pauvreté ? Comment les politiques ont anéanti le pays tant sur le plan économique que social ? L'Argentine peut-elle se relever de cette nouvelle crise ?
[...] Le pétrole est lui aussi une ressource argentine qui intéresse l'Empire Céleste. Les deux pays discutent activement pour ouvrir davantage le marché chinois à plus de produits argentins tels que l'agneau, le porc, le blé, le miel, les cerises, mais également dans des domaines tels que l'énergie, le financement ou les infrastructures. Conclusion Ce qu'il faut retenir est que l'Argentine a fait une grosse erreur en liant sa monnaie nationale avec une devise trop forte, qu'elle ne serait pas capable de suivre sur le long terme. [...]
[...] Mais les analystes économiques, les instituts privés et la population locale ne sont clairement pas du même avis. Selon de nombreuses études indépendantes, le taux d'inflation serait en réalité entre 20 et par an. D'après diverses sources, ce n'est pas la première fois que l'on s'aperçoit de « trucages » concernant les statistiques sur l'inflation argentine Le Gouvernement serait-il lié ? La question reste toujours un peu en suspens et tabou. De ce fait, en falsifiant le chiffre de l'inflation, l'Argentine augmente donc artificiellement sa croissance réelle et réduit son taux réel de pauvreté. [...]
[...] Il s'agit d'un mouvement idéologique populiste dur à définir, car il mêle à la fois des idées de gauche comme la répartition des revenus au plus pauvres et des idées de droite comme la réduction de l'État proposé par le néolibéralisme. Juste après son élection, Menem est considéré comme un traître pour nombreux de ses électeurs puisque son programme libéral conservateur sera contraire à son discours péroniste. Il va notamment amnistier les chefs de la dictature et par conséquent trahir des millions de travailleurs qui ont subi la répression. Son programme sera dicté par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Il va donc mettre en place une politique d'austérité afin de rééchelonner la dette. [...]
[...] Avec cette dévaluation, les Argentins perdent près d'un quart de leurs économies en l'espace de quelques secondes. Les banques furent donc fermées plusieurs jours afin d'enrayer la vague d'achat du dollar. En ce qui concerne les entreprises étrangères, la situation est désastreuse. Les entreprises françaises et espagnoles sont celles qui en pâtissent le plus puisqu'elles avaient investi massivement dans le pays. En effet, l'ensemble des contrats en dollars deviennent subitement caducs. Cela a entraîné de nombreux conflits internationaux, dont certains sont toujours d'actualité aujourd'hui. [...]
[...] Nous verrons d'ailleurs que ces 3 périodes sont fortement corrélées entre elles. 1976-1988 : la « décennie perdue » Un pays sous junte militaire Depuis mars 1976 et son coup d'État, le pays évolue sous une junte militaire, en d'autres termes, sous une dictature militaire, dirigée par Jorge Rafael Videla. D'un point de vue économique et à l'instar de l'ensemble de l'Amérique latine, la fin des années 70 et la décennie 80 ne sont pas la période la plus florissante de l'histoire argentine. On parle même de « la décennie perdue ». [...]
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