Les principaux sujets concernant le Brésil actuellement sont en lien avec la place de plus en plus importante du pays sur la scène internationale. Sur le plan économique comme sur le plan diplomatique, l'on parle de nouvelle puissance internationale, qui redistribue les cartes de la puissance du système mondial post-bipolaire. Nicolas Sarkozy déclarait d'ailleurs en 2008 que « aucun problème du XXIe siècle ne peut se régler sans le Brésil ». Le Brésil est actuellement qualifié « d'émergent ». Un long processus historique est à l'origine de la modernisation du Brésil et aujourd'hui de son émergence. Les pays émergents sont considérés par les économistes dans les années 1980. Le sens « d'émergent » a donc tout d'abord une connotation purement économique et renvoie à un décollage du PIB, des exportations et de l'attrait exercé sur les investisseurs étrangers. Sous ce terme d'émergents, l'on regroupe essentiellement les BRICS soit le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. Selon la définition d'Hervé Gaymard, l'émergent est généralement « vaste, très peuplé » et compte « chaque jour davantage au plan économique, commercial, diplomatique et militaire ». On peut compléter cette définition par celle de Carlos Milani qui précise qu'un émergent « remet en cause sa place au sein de l'ordre établi, et qu'il fait preuve, par conséquent d'ambition politique ».
[...] Le Brésil peut donc financer sa croissance et son développement grâce ç ses propres ressources financières. Notamment, la demande est en provenance de l'Asie et spécifiquement de la Chine, qui ne dispose pas de ressources naturelles et qui doivent donc les importer. D'ailleurs, mis à part les pays du Mercosur, principaux partenaires commerciaux du Brésil dans le top 3 des pays qui importent des produits brésiliens, la Chine arrive en tête puisqu'en 2011, ses importations en provenance du Brésil s'élevaient à 44,31 milliards de dollars américains. [...]
[...] Il apparaît donc comme le pays où tout est possible, une sorte de rêve américain à la brésilienne. Le soft power brésilien se renforce donc toujours plus par la capacité d'influence régionale et 8 internationale du Brésil, ainsi que par son attractivité. Le Brésil semble bien avancé en terme économiques et politique sur la scène mondial. Les défis externes semblent être remportés avec succès. Mais sur le plan interne qu'en est-il ? Aux vues des performances économique et diplomatique, le Brésil devrait être une grande puissance. [...]
[...] Mais le Brésil deviendra réellement une puissance mondiale lorsqu'il aura fait preuve d'autant d'imagination pour résoudre ses problèmes internes, qu'il n'en a eu pour se développer à l'internationale et dépasser ses atouts économiques pour s'imposer sur les plans politique et diplomatique. Lorsque ce jour arrivera, le Brésil cessera d'être un pays d'avenir et sera la puissance du présent pages, hors page d'accueil et bibliographie 13 Bibliographie Ouvrages généraux : o Olivier DABENE, L'Amérique latine à l'époque contemporaine, Armand Colin o Serge BERSTEIN et Pierre MILZA, Histoire du XXe siècle : vers le monde nouveau du XXIe siècle, Tome Hatier o Thierry DE MONTBRIAL et Philippe MOREAU DESFARGES (dir.) les Etats submergés ? [...]
[...] Actuelle place du Brésil sur la scène mondiale a. Le Brésil, au cœur du commerce mondial Actuellement, le Brésil est l'un des moteurs de l'économie mondiale en terme d'exportations de matières premières. Comme nous l'avons vu, le modèle économique du Brésil est celui de l'exportations de ressources naturelles : le modèle agro-exportateur. Ce modèle se perpétue aujourd'hui puisque le Brésil est considérée comme l'une des ferme du monde Grâce à ses 340 millions d'hectares cultivables dont 90 millions disponibles (soit environ trois fois la surface agricole utilisée en France), le Brésil se pose comme 3e exportateur mondial de manière générale alors que son sous-sol reste encore largement inexploité et inexploré. [...]
[...] Premièrement, cela révèle une grande dépendance commerciale vis à vis des trois principaux partenaires du Brésil. Si l'un des pays ne peut plus exporter ou importer avec le Brésil, les conséquences sur l'économie brésilienne seraient fatales, puisque le Brésil dépend de son commerce extérieur. Dépendre de son commerce extérieur signifie aussi dépendre des marchés internationaux et cela provoque une grande incertitude quand à la stabilité de l'économie. On l'a vu lors de la crise de 1929, la chute de la demande internationale des pays développés vers le Brésil a lourdement affaiblie l'économie brésilienne. [...]
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