La violence en Amérique latine

Thèmes abordés

violence, Amérique latine, dimension de la violence, violence symbolique, violence révolutionnaire, violence idéologique, violence étatique, violence criminelle

Résumé du document

Paradoxe AL : continent pacifique qui a vécu très peu de conflits armés, mais très violents.
Double dimension : violence explicite // violence symbolique.
À travers la violence, on peut imposer la réalisation d'un objectif.
Double dimension dans la violence explicite : violence individuelle // violence collective.
On a des violences de l'État sur la société ou des groupes sociaux face à l'État.

Extraits

[...] Passage d'une violence politique et révolutionnaire à une violence criminelle sans réel objectif. Violence criminelle associée à la pauvreté et à la recherche de profits économiques : narcotrafics. La violence sociale apporte de l'insécurité, de l'instabilité et nuit à la démocratie qui a besoin de paix sociale pour se développer (investissements internationaux On a parfois des instrumentalisations de la violence par les partis politiques, qui jouent sur le sentiment d'insécurité, qui est parfois éloigné du degré réel d'insécurité en Argentine : on dans les faits moins d'insécurité qu'auparavant, mais la population se sent davantage en danger. [...]

[...] À travers la violence, on peut imposer la réalisation d'un objectif. Double dimension dans la violence explicite : violence individuelle violence collective. On a des violences de l'État sur la société ou des groupes sociaux face à l'État. Violence symbolique: mécanismes de coercition bien plus complexes qui supposent la naturalisation de formes de violences ( violence intériorisée, pas remise en question par les dominés. Cela peut concerner des violences physiques que le dominé ne reconnaît pas, mais aussi et surtout des violences verbales (dévalorisation) ou autres. [...]

[...] Première dimension de la violence en AL : présence coloniale de puissances dominatrices. Le processus d'indépendance en AL fragmente l'autorité, ce qui suppose l'émergence de pouvoirs locaux qui fondent leur légitimité sur les caudillos, qui avaient un rapport direct à la violence. Apparition de violences révolutionnaires du bas vers le haut, généralisées après Cuba ( violences idéologiques contre l'État pour atteindre la démocratie. Violences étatiques importantes à partir de l'action des dictatures des années 1960-1970. Ce terrorisme d'État est une nouvelle dimension de la violence inédite en AL : l'État impose par la force et sans contrôle sa doctrine ( contrairement à la démocratie, la loi ne limite pas la violence. [...]