Villes du tiers monde, bloc capitaliste, bloc communiste, développement économique, sous-développement
L'expression tiers monde a été vulgarisée en 1952 par Alfred Sauvy qui désignait par là les pays n'appartenant ni au bloc capitaliste ni au bloc communiste. Comme ces pays avaient en commun le développement économique, l'expression en vint à désigner tous les pays sous développés de la planète. Malgré la diversité économique et politique des pays du tiers monde, on peut dégager une trame générale du phénomène urbain dans ces pays dont les villes portent presque toutes la marque du sous-développement.
[...] Mais la croissance numérique et spatiale des villes dans le tiers monde est beaucoup plus remarquable avec la colonisation européenne. Depuis les indépendances dans les années soixante, la croissance urbaine s'est considérablement accélérée. Par exemple le taux d'urbanisation de l'Afrique est passé de 15% en en 1985 et 42% en l'an 2000. Ce taux est des plus élevés au monde. Il convient de souligner que la croissance n'est pas la même pour tous les pays et pour toutes les villes. [...]
[...] Des villes duales Si les villes du tiers monde sont dans l'ensemble des villes pauvres, elles se caractérisent aussi par la juxtaposition de deux milieux de vie : la misère et l'opulence à travers d'un côté les quartiers pauvres où on construit avec des matériaux de récupération et de l'autre les quartiers riches. Des villes confrontées à d'énormes problèmes d'équipement La plupart des villes du tiers monde est sous équipée. Les équipements collectifs font parfois cruellement défaut parce que les moyens de l'Etat n'arrivent pas à suivre le rythme soutenu de la croissance urbaine. [...]
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