Sujet de dissertation et plan détaillé portant sur les rapports entre la végétation et l'érosion des sols à la surface du globe.
[...] Végétation et érosion à la surface du globe : plan 1. La végétation est au cœur du système d'érosion 1. Bioclimats et systèmes morphoclimatiques Le climat est le facteur essentiel de la répartition des formations végétales Le climat détermine les principaux complexes d'érosion : tropicaux humides/secs, arides, méditerranéen, tempérés, froids La végétation est une composante majeure de l'interface continent/atmosphère Relation végétation-climat Relation végétation-sol 3. La forêt tropicale sempervirente en tant que filtre géochimique Biostasie et rhéxistasie Phase migratrice et phase résiduelle La notion de filtre géochimique 2. [...]
[...] Dans les deux cas cela facilite la pénétration de l'eau dans le sol. Et par la production d'acides organiques : humiques, fulviques etc Elle joue un rôle très spécifique dans le cas de la dissolution karstique : la végétation fournit le CO2 indispensable à la dissolution du carbonate de calcium 3. Son action mécanique n'est pas négligeable Les racines exercent des pressions dans le sol allant jusqu'à disloquer la roche Les racines transmettent dans le sol les vibrations que le vent provoque par son action sur les branches (creeping) Enfin la végétation participerait peut-être à certains mouvements de masse Elle accentue l'infiltration des eaux Et certains ont considéré que cela favorisait les mouvements du sol par changement d'état des matériaux meubles La végétation régule l'action des processus érosifs 1. [...]
[...] La végétation est un facteur déterminant de la qualité de l'interface lithosphère/biosphère/atmosphère. En cela elle joue un rôle majeur sur l'existence et les modalités des processus érosifs qui se déploient justement au niveau de cette interface. Il faut tenir compte non seulement de l'action directe de la végétation sur l'érosion mais aussi de son action indirecte, notamment par le biais de son influence sur le complexe pédologique, étant entendu que ce dernier peut faciliter ou inhiber le déroulement des processus d'érosion. [...]
[...] Par ses activités l'homme modifie les caractéristiques de l'interface continents/atmosphère Les agrosystèmes se différencient souvent des écosystèmes : une histoire de calendriers décalés. Une destruction végétale souvent irrémédiable : le cas des formations pseudo-climaciques L'homme élargit artificiellement le champ d'application de certains processus d'érosion en soustrayant ces processus du contrôle par la végétation. Ex : extension du champ d'application du ravinement (les badlands) Ex : extension du champ d'application de l'érosion éolienne (le dust bowl) 3. [...]
[...] On peut aussi considérer que ces racines font le lit de l'érosion en cela qu'elles ouvrent le passage. Elles facilitent en effet la pénétration de l'eau dans les profondeurs du sols : le front d'altération est toujours plus profond au droit des racines. La végétation est à l'origine d'une bioaltération par sécrétion d'acides organiques (acides humiques mais surtout fulviques) favorisant l'altération. Distinguer les milieux d'abord en fonction de la masse végétale disponible, puis en fonction de la qualité de cette végétation : ligneuse/herbacée, couvrante ou non quel est son taux de couverture), disposée en étages successifs ou à un seul étage (dans le cas des forêts : présence ou pas d'un sous-bois), présente toute l'année ou variable suivant les saisons. [...]
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