Pourtant, et ceci malgré une production énergétique générale très importante, les Etats-Unis importent chaque année davantage, consommant à eux seuls plus du tiers de l'énergie mondiale produite.
Cette crise de l'énergie n'a pas vraiment touché la stabilité de l'économie américaine, mais a renforcé la situation de dépendance du pays, qui s'en inquiète, et se penche sur la recherche de nouvelles ressources d'énergie complémentaires et, surtout, « à domicile » (...)
[...] Pourtant, et ceci malgré une production énergétique générale très importante, les Etats-Unis importent chaque année davantage, consommant à eux seuls plus du tiers de l'énergie mondiale produite. Cette crise de l'énergie n'a pas vraiment touché la stabilité de l'économie américaine, mais a renforcé la situation de dépendance du pays, qui s'en inquiète, et se penche sur la recherche de nouvelles ressources d'énergie complémentaires et, surtout, à domicile La consommation énergétique est considérable et la part des hydrocarbures s'élève à près de 75% de l'ensemble. [...]
[...] La richesse en minerais est grande et l'exploitation de l'uranium, minerai non-ferreux et source d'énergie, s'élève, là encore, au premier rang mondial. La crise de l'énergie n'a pas vraiment troublé l'économie américaine, mais sa consommation s'est modifiée. Dans l'ensemble, la production énergétique nationale a baissé, alors que les besoins n'ont cessé d'augmenter. Après 1972, les importations sont devenues plus conséquentes et a reporté la consommation dans un premier temps sur les hydrocarbures. Puis, suite aux deux chocs pétroliers, la priorité s'est portée sur le nucléaire. [...]
[...] Les Appalaches, le sud des Grands Lacs et l'Ouest montagneux sont les trois principales régions dont son extraction est l'activité pôle. Par contre, celle des hydrocarbures diminue sensiblement : premier producteur de pétrole jusqu'en 1973, les Etats-Unis sont aujourd'hui dépassés par la Russie et l'Arabie Saoudite. Les gisements de pétrole de la production mondiale), localisés près du Golfe du Mexique et en Californie, sont en voie d'épuisement : au rythme actuel d'exploitation, il n'en resterait que pour 10 ans. Le Centre Sud assure près de 75% de la production contre l'Alaska et la Californie. [...]
[...] Ce comportement politique léger n'engage aucunement une grande réflexion de la population sur l'avenir et les conséquences de ce luxe sur les ressources naturelles du monde. Je prendrai pour illustration l'exemple des importations massives des minerais, en provenance des pays en voie de développement, qui leur reviennent beaucoup moins cher qu'une extraction locale. Il se cache bien là, sous une économie (éco)logique, une économie de finance car, en ce cas, pourquoi ne favorisent-ils pas la géothermie, l'énergie solaire et la force du vent ? [...]
[...] Un plan d'action international convie à un dialogue Nord-Sud et à une coopération entre pays gros consommateurs : on a vu ce à quoi a servi le Plan Carter, en 1979, espérons que les résultats soient plus tangibles avec cette alliance Bien sûr, il y a encore 5 milliards de tonnes de pétrole en Alaska, mais le transport par oléoduc dans la zone polaire est coûteux et périlleux. Les Etats-Unis prônent cette essentielle priorité d'une indépendance énergétique, compte tenu de la faiblesse des réserves, mais est-ce vraiment une volonté unanime ? [...]
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