Fiche synthétique sur le territoire de Salme au Népal dans le cadre d'une étude des espaces ruraux du monde indien. Cette étude s'intéresse au contexte, à la situation au plan géographique, socio-économique et aux évolutions récentes de Salme.
[...] Leur faible niveau en azote et en acide phosphorique explique le faible niveau des récoltes. Les principales cultures sont le riz (cultivé sur 60 un riz d'été profitant des eaux de mousson prélevées sur les torrents, mais qui ne bénéficie que d'une seule culture par an, due à l'altitude et au manque d'eau, et le maïs, la culture la plus importante, sur 150 hectares. Quant à la zone forestière, elle dépend du domaine public, cas rare et qui se distingue des autres villages se trouvant plus bas dans la vallée, où l'on trouve forêts et bois privés. [...]
[...] On distingue plusieurs zones de culture : - la zone khet : champs irrigués, où le riz domine. Elle s'étend de 1400 à 1600 m d'altitude. - la zone pakho : champs non irrigués, avec des cultures d'été (maïs, éleusine). Elle est située à 2000 m d'altitude. - enfin la zone lekh : champs non irrigués, avec des cultures d'hiver (blé, orge) Les sols cultivés sont en majorité des sols limons sableux. [...]
[...] Etude d'une zone rurale au Népal Le territoire de Salme Salme est un village népalais du district de Nuwakot, dans la région d'Ankhu Khola-Trisuli. Le village est situé à une altitude moyenne de 1850 et son territoire cultivé s'étend de 1350m à 2500 m (limite inférieure de la forêt). Le village lui-même comporte un peu moins de 200 maisons, mais l'appellation de Salme s'applique aussi à plusieurs groupements d'habitations ou hameaux plus petits situés sur le même versant. Le paysage agricole de Salme : Le territoire cultivé s'étend sur 350 hectares, divisés en 6000 parcelles, elles-mêmes subdivisées en terrasses. [...]
[...] Le déplacement des troupeaux est surtout lié à la pratique du parcage nocturne. L'élevage à Salme, comme dans l'ensemble des collines, suit un système d'élevage extensif fondé sur des animaux rustiques dont la faible productivité constitue précisément l'adaptation à la rareté des ressources ; mais la population animale (sur ce territoire, mais qui est ici représentatif du reste du pays) a atteint un seuil, compte tenu des ressources disponibles. Elle risque de décroître, alors que la population humaine pourrait continuer d'augmenter : or les pratiques actuelles sont très déterminées par les ratios entre hommes, terre et cheptel : le changement de ces ratios conduirait à un changement des pratiques. [...]
[...] Les clans dominants sont les Blenden et les Dimdung de la population est masculine. Le village, sur le territoire, constitue une unité territoriale très marquée ; ses limites sont claires et reconnues par ses voisins, contrairement à certains autres villages du Népal central. Pour ce qui est de l'organisation politico-administrative, les mukhiyâ, chefs de segment local de clan, agréés par le pouvoir central, ont longtemps été en vigueur : ils représentaient le pouvoir politique, prélevaient les taxes et veillaient au bon fonctionnement de la communauté. [...]
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