On peut partir du constat suivant : les catastrophes qui touchent les littoraux sont comparativement plus nombreuses que celles qui affectent l'intérieur des terres.
Une statistique chiffre à 53% le pourcentage des catastrophes littorales (plus d'une catastrophe sur deux survient sur un littoral). Si on prend en compte l'inégal poids des littoraux et des espaces continentaux en termes de superficie, le pourcentage atteint 75% (...)
[...] Ce sont : - Des foyers de peuplements - Des foyers industriels - Et ce sont en outre des espaces qui connaissent des pointes de fréquentations saisonnières du fait de l'expansion de l'activité touristique (loisirs balnéaires, nautisme ) - Et tout cela sur des espaces exigus : la vulnérabilité s'accroît du fait des effets de contiguïté, de densification Conclusion : les littoraux sont des lieux d'accumulation de la richesse et des hommes. Cela engendre une grande vulnérabilité. Mais les littoraux sont aussi des lieus d'accumulation du savoir faire (en résulte t-il une plus grande résilience 2. Une accumulation de risques sur des espaces exigus 1. [...]
[...] Les conséquences furent tragiques sur le plan humain et aussi dramatiques sur le plan économique (récoltes anéanties). Les tempêtes des latitudes tempérées Ces tempêtes peuvent parfois pénétrer sur l'intérieur des terres (Martin et Lothar en décembre 1999) car elles sont liés aux déséquilibres thermiques de deux masses d'air, mais le passage au dessus des continents entraînent souvent une homogénéisation des températures qui contribue à réduire leur violence. Les cyclones et les tempêtes ont un point commun : les ondes de marée qu'ils provoquent sont strictement littorales. [...]
[...] Certains risques ne surviennent que sur les littoraux parce qu'ils sont liés à des aléas ou à des phénomènes spécifiques à ces milieux. Les tsunamis : Il s'agit de vagues géantes consécutives soit à des séismes, soit à des éruptions volcaniques sous marines, soit encore à des glissements de terrain sous-marins. Avant le tsunami de décembre 2004 on citait souvent celui de mai 1960 qui ravagea des littoraux aussi distants que ceux du Japon, d'Hawaï et du Chili. Lors du tsunami de décembre 2004 la ville de Banda Aceh montre le spectacle d'une coupure en deux : la partie touchée a pratiquement disparu alors que la partie épargnée par la vague est peu touchée (si l'on ne tient pas compte du traumatisme). [...]
[...] LES RISQUES LE LONG DES LITTORAUX Les littoraux, terres à risques. Introduction On peut partir du constat suivant : les catastrophes qui touchent les littoraux sont comparativement plus nombreuses que celles qui affectent l'intérieur des terres. Une statistique chiffre à 53% le pourcentage des catastrophes littorales (plus d'une catastrophe sur deux survient sur un littoral). Si on prend en compte l'inégal poids des littoraux et des espaces continentaux en termes de superficie, le pourcentage atteint 75%. Pour la définition du terme risque (rencontre d'un aléa et d'une vulnérabilité) je renvoie aux différentes fiches sur cette notion proposées sur le site Des espaces dont la vulnérabilité augmente 1. [...]
[...] les effets récents de la tempête Xinthia). Dans nombre de cas la perspective d'une élévation du niveau des mers, au demeurant déjà amorcée, impliquera la réalisation de nouveaux travaux de sécurisation ou l'abandon des terres conquises. La situation est particulièrement délicate lorsque les débordements des fleuves coïncident avec une période de haute marée (inondations de la Somme au printemps 2001). Les risques technologiques littoraux ont une importance directement proportionnelle au poids de l'interface littorale dans l'économie monde, poids qui explique la forte concentration des industries (pétrochimiques, sidérurgiques), la forte densité des moyens de transport, l'importance démographique Dans les industries littorales le stockage des produits dangereux est très complexe et est à l'origine de nombreux accidents voire de catastrophes. [...]
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