Dissertation de géographie: Le risque environnemental (6 pages)
Le développement durable est également une méthode de gestion des risques environnementaux.
La notion de développement durable a été présentée pour la première fois devant les Nations Unis dans le rapport Brundtland en 1987. Il a par la suite été médiatisé lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992. Le rapport Brundtland préconisent avec la notion de développement durable un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.
Ce concept de développement durable s'inscrit dans le prolongement des réflexions menées par certains économistes sur l'idée d'une croissance zéro. Face aux risques d'épuisement des ressources et d'altération du milieu liée au modèle de développement économique expansif, le rapport Meadows de 1972 réactualise les thèses matlhusiennes préconisant notamment la limitation de la croissance démographique par la contraception, la politique de l'enfant unique, l'abstinence sexuelle et l'infanticide. Le rapport Meadows de 1972 explique qu'une croissance exponentielle de la population entrainerait celle de la consommation d'espace, d'énergie, de matière première et de produits agricoles et industriels incompatible avec la finitude des ressources. Dès lors, il propose une solution de nature malthusienne, un arrêt de la croissance économique et démographique, la croissance zéro, et une gestion prudente des ressources.
Le concept de développement durable ne s'inscrit pas dans cette radicalité mais cherche à développer des actions et des politiques responsables vis-à-vis des générations futures ce qui suggère une vision globale et à long terme des problèmes. La notion de développement durable invite les sociétés à repenser leur rapport à leur environnement reposant désormais sur un triptyque articulé autour de la durabilité écologique et de l'équité sociale.
I) Nature et conséquences des risques environnementaux
II) Solutions au risque environnemental et gestion
[...] La France produit chaque année environ 7 tonnes de déchets industriels et ménagers qu'elle doit gérer afin d'en limiter l'impact. Le traitement des déchets pose deux sortes de problème : un premier problème lié à leur stockage, un second lié à leur toxicité et leur dangerosité. Les solutions au problème du stockage des déchets prennent deux orientations. La première consiste à réduire le nombre de déchets produits par la société et la seconde à les recycler. Le traitement de la toxicité des déchets est plus délicat, notamment à l'égard des déchets nucléaires. [...]
[...] Par conséquent, ce principe implique qu'avant toute action on évalue les risques et que l'on adopte des solutions propres à les limiter. Il subsistera toujours un risque résiduel jugé comme acceptable par la société au regard d'un rapport coûts- avantages. Juridiquement, le principe de précaution est introduit en droit positif français par la loi Barnier de 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement. Toutefois, sa formulation est plus restrictive que celle dégagée lors du sommet de Rio en 1992. Le développement durable est également une méthode de gestion des risques environnementaux. [...]
[...] Cette politique s'est concrétisée par l'adoption du Protocole de Kyoto dans lequel les signataires s'engagent dans une stratégie de réduction des gaz à effets de serre. Toutefois, la tenue de ses engagements n'est pas sans poser de difficultés. En effet, les pays industrialisés sont peu enclin à remettre en cause leur modèle de développement et le pays du Sud, en développement, craignent que ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre ne remettent en cause leur propre projet de développement. [...]
[...] Les effets des changements climatiques va, en premier lieu, accroître les mouvements des populations. Une nouvelle catégorie de réfugiés apparaît : les réfugiés climatiques ou environnementaux La Convention cadre des Nations Unis sur le changement climatique définit les changements climatiques comme des changements de climat attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l'atmosphère mondiale et qui s'ajoutent à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables Le changement climatique génère des précipitations conduisant à l'inondation de certaines zones, la sécheresse, la désertification, et provoque des mouvements de populations fuyant un environnement hostile ou dans lequel les perspectives socio-économiques se sont détériorées.L' Office international des migrations estime entre 200 et 250 millions le nombre de personnes forcées, en 2050, de quitter leur terre en raison de la dégradation du climat. [...]
[...] Le rapport Meadows de 1972 explique qu'une croissance exponentielle de la population entrainerait celle de la consommation d'espace, d'énergie, de matière première et de produits agricoles et industriels incompatible avec la finitude des ressources. Dès lors, il propose une solution de nature malthusienne, un arrêt de la croissance économique et démographique, la croissance zéro, et une gestion prudente des ressources. Le concept de développement durable ne s'inscrit pas dans cette radicalité mais cherche à développer des actions et des politiques responsables vis-à-vis des générations futures ce qui suggère une vision globale et à long terme des problèmes. [...]
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