Tout d'abord, la mondialisation est un facteur aggravant des inégalités entre Nord et Sud. Elle profite à certains au détriment des autres.
Ces dernières se révèlent dans l'IDH, Indice de Développement Humain, créé en 1994 par le PNUD, Programme des Nations Unies pour le Développement et qui prend en comptes le PIB, le taux d'alphabétisation et le niveau de vie. Alors que la moyenne mondiale de ce dernier est de 0,741, les cinq pays les plus développés, avec un IDH supérieur à 0,950 se trouvent au Nord (...)
[...] En 1994 la conférence du Caire aborde ce sujet sans succès. Bien sûr les nombreux conflits ne font qu'accentuer les écarts, qu'ils oient relatifs à des ressources, comme l'eau ou le pétrole ou des frontières contestées. Le monde au Sud parait ainsi diversifié, inégal, voire chaotique. A la vue de la diversité qui règne au sein même du Nord, mais encore plus du Sud, des inégalités de développement, des disparités au niveau de la croissance, il est évident que la mondialisation qui a séparé le monde en deux : Nord et Sud, ne peut être réduite à une vision aussi manichéenne. [...]
[...] Il se voit en effet séparé en deux : le Nord, plus actif et le Sud, en retrait. Eu nord se situent principalement l'Australie, le Japon la Russie, l'Europe, L'Amérique du Nord et Israël. Au sein de ces deux entités résident également des écarts significatifs. Peut on alors parler de nords et suds, tout deux au pluriel ? Les inégalités vont croissant entre Nord et Sud mais les nords sont hiérarchisés face à des suds de plus en plus hétérogènes (III) Tout d'abord, la mondialisation est un facteur aggravant des inégalités entre Nord et sud. [...]
[...] Les trois mégapoles mondiales se situent dans chacun de ces pôles. La mégalopolis, qui s'étend sur 700 kilomètres de Boston à New York aux Etats-Unis, La dorsale européenne de Londres à Milan, et, au Japon de Tokyo à Fukuoka, sur 1200 à 1400 kilomètres. De plus, la majorité des villes mondiales et des métropoles d'influence se trouvent au Nord. Elles concentrent le pouvoir économique, financier et militaire. Sur le plan économique encore, la délocalisation, les investissements extérieurs permettent à certains espaces proches des centres d'impulsions de se développer et de prendre part à la mondialisation ? [...]
[...] Il y a par ailleurs de fortes disparités au niveau économique qui apparaissent notamment par une forte dépendance et une inégale répartition des richesses : OLIGOPOLE MONDIALE Enfin, il y a également une répartition très inégale des flux migratoires qui sont majoritairement dirigés du Sud vers le Nord. On distingue les flux de travailleurs qualifiés, brain drain ou moins qualifiés, arm drain les flux de réfugiés dus aux guerres civiles, famines Sans oublier les flux touristiques qui concernent dans leur grande majorité les pays nantis. Tout cela sont autant de différences qui distinguent Nord et Sud. Face à celles-ci les Nords se montrent davantage hiérarchisés. En effet, la triade orchestre la mondialisation avec 92% du RNB mondial de la population et 86% de la capitalisation boursière. [...]
[...] Mais la plupart des pays constituent des périphéries dominées, délaissées, en marge de la mondialisation, les PMA, Pays les Moins Avancés. Il y a cependant deux puissances régionales fortes par le poids du nombre de la population, et en plein essor économique : la Chine et l'Inde ; Pékin et New Delhi se révélant comme des centres secondaires importants. De plus l'Afrique du Sud et la côte est du Brésil se démarquent peu à peu des autres. Les Suds sont concernés par de nombreuses menaces pouvant freiner leur développement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture