Fiche de révision pour le CAPES.
Fiche de synthèse à partir du livre de Philippe Piercy, La France, le fait régional, Hachette supérieur, 2000 (source principale) ainsi que celui de F. Damette et J. Scheibling, la France, permanences et mutations, hachette supérieur, 1995 (de façon plus marginale).
[...] - Les hautes montagnes sont commandées de l'extérieur, elles sont inséparables des villes de piémont qui en tirent une partie de leur importance, Grenoble, Annecy, Chambéry sont des villes- portes La moyenne montagne Elle est située approximativement entre 400 et 2000 mètres d'altitude, définie par l'importance des systèmes agro et surtout sylvo-pastoraux. C'est une montagne à vache au 1er sens du terme. Elle connaît une diminution et une concentration de ses habitants malgré des situations très diverses. Les terres sont moins compétitives qu'en plaine et le reboisement est souvent synonyme d'abandon. L'exemple du Morvan montre bien les difficultés de ce type d'espace. Il est peu élevé (350 à 900 mètres) mais le climat est rigoureux et arrosé, avec des sols acides et lessivés. [...]
[...] Les Préalpes du Nord sont en dehors de cette typologie car très intégrées à l'aire périurbaine des villes portes des Alpes. * L'intégration des moyennes montagnes dans leurs espaces régionaux est un autre facteur de différenciation. Dans des régions riches et très métropolisées elles font figure de parents pauvres ou d'aires de loisirs mal intégrées (Languedoc, Lorraine, Franche-comté, Aquitaine, Midi- Pyrénées). A l'inverse en auvergne ou en Limousin les Hautes Terres sont très représentées, sont un vivier de notables et tendent à monopoliser l'action d'aménagement régional. [...]
[...] Les villes sont petites et périphériques, elles ont peu profité de la décentralisation industrielle (sauf Autun). On trouve dans le Morvan toute la gamme du tourisme vert (sauf les loisirs de neige) dans le cadre d'un parc naturel régional. Ces activités sont favorisées par la clientèle parisienne et bourguignonne mais pénalisées par la dispersion et la concurrence des initiatives. La moyenne montagne est fragile et en difficulté mais à l'échelle locale plus que régionale on trouve des grains ou des grappes (P. [...]
[...] La loi montagne de 1985 définie au niveau juridique le milieu montagnard. L'altitude et l'étagement des activités en fonction des milieux ainsi que la position par rapport aux massifs sont pour le géographe les clefs de lecture de l'espace montagnard. La haute montagne Elle possède un étagement complet, jusqu'à l'étage nival, des versants longs et nuancés par l'exposition. On la trouve peu en France, et sa position est périphérique dans l'espace national. A son sujet on est passé d'une image répulsive à une image positive, pour un milieu protégé depuis 1963 (parc de la Vanoise). [...]
[...] L'étagement bioclimatique est déterminant pour les activités récemment implantées. Les sports d'hiver ont valorisé les ubacs, les replats à mi-hauteur (épaulements glaciaires) accueillent des implantations touristiques. Les fonds de vallées en verrous étroits avec des gorges s'opposent aux larges ombilics au niveau des possibilités d'aménagement. D'amont en aval les vallées se partagent les fonctions, par exemple l'Arve traverse Chamonix (tourisme), Cluses (Industrie) et Genève. De la même façon on trouve un découpage fonctionnel de la vallée de la Maurienne : pastorale et touristique jusqu'à Modane, industrielle ensuite et enfin on trouve dans la basse vallée une concentration de population et d'équipements. [...]
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