La mondialisation est l'aspect visible de l'organisation du monde à petite échelle. Il existe d'autres logiques d'organisation à d'autres échelles. En Asie et en Afrique, les populations échappent souvent à la mondialisation et subissent seulement des échos lointains (...)
[...] Mondialisation et aires de civilisation La mondialisation donne l'impression d'une uniformisation du monde. Or s'il existe une culture dominante, celle des occidentaux, il persiste des aires de civilisation (conceptions sociales et culturelles différentes) à la surface de la planète. A. L'émergence d'une culture uniforme Le libéralisme est l'aiguillon de cette uniformité, avec loi du marché concernant l'offre et la demande. Les marchés mondiaux sont inondés de produits nécessaires. C'est ce que traduit la pyramide de Meslow, avec à la base les denrées alimentaires et en haut les besoins culturels. [...]
[...] La mondialisation provoque des replis identitaires dans les pays du Sud : les espaces soumis à la mondialisation contribuent à isoler des espaces nationaux enfermés dans leurs identités. Exemple en Egypte, où la ville du Caire s'intègre à la mondialisation tandis que le reste du pays en est écarté. Le phénomène des migrations détruit les équilibres locaux (exemple avec les réfugiés après génocide rwandais). Les aires culturelles sont disséminées dans l'ensemble du monde. Le monde est divers et complexe : il est faux de le définir par le prisme de la mondialisation. Des logiques s'y emboitent mais d'autres logiques d'espaces tendent à contredire la mondialisation. [...]
[...] Cela concerne aussi l'environnement, et plus particulièrement le réchauffement climatique. Les principales causes de réchauffement sont la circulation automobile et la pollution industrielle. La calotte glaciaire fond peu à peu, et si elle fond en totalité, le niveau de la mer augmentera de 30 mètres (interprétation filmographique Une Vérité qui dérange de Al Gore). C. Les réalisations sont limitées Il n'y a pas ou peu de régulations du système monde. Le prochain président américain devra satisfaire l'opinion publique. Le meilleur exemple est celui de l'aide au développement. [...]
[...] Ce sont des espaces qui espace à la mondialisés, qualifiés d'antimondes. II. Quelles alternatives ? Les états ont été jusqu'au XXe siècle les principaux acteurs dans l'organisation du monde. La reconnaissance juridique de leur pouvoir est maintenant contestée par les organisations internationales et les multinationales. A. Les ONG, acteurs de la mondialisation Les associations ne peuvent se substituer aux états (exemple actuel avec le cas de la Birmanie). Il y a une distinction entre les ONG : celles qui travaillent dans la durée (dites développementalistes) et celle qui travaillent dans l'urgence (MSF, qui agit pendant les crises, les catastrophes naturelles et les guerres) B. [...]
[...] L'illusion d'une gouvernance mondiale Gouvernance : terme anglais francisé. On ne pense plus que la démocratie est à l'évidence le meilleur régime, ce qui était une logique jusqu'aux années 1990, régime luttant contre les dictatures. Il peut y avoir des Etats bien dirigés en dehors d'un régime démocratique. L'idée de gouvernance se substitue alors à l'idée de démocratie, des institutions internationales doivent favoriser la bonne gouvernance sans qu'il s'agisse d'une démocratie. A. Des institutions qui existent Au 1er rang, on retrouve l'ONU. [...]
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