Depuis les années 1960/1970, les flux mondiaux n'ont cessé d'augmenter. Cette croissance, deux fois plus rapide que celle de la production mondiale, a alors engendré le phénomène de mondialisation, ou interdépendance. Afin d'analyser la portée de ce phénomène aujourd'hui, nous étudierons tout d'abord ses aspects, puis ses acteurs et enfin, ses limites.
La mondialisation, comme il a été dit précédemment, est due à la très forte augmentation des flux mondiaux. En effet, les échanges humains ont incroyablement augmenté : les flux de touristes, de 1950 à 2005, sont passés de 25 millions à 750 millions, les flux de travailleurs quant à eux ont plus que triplé de 1965 à 2005 et enfin, les échanges de réfugiés politiques ont aussi augmenté, cependant, les chiffres ne sont pas précis justement à cause de leur situation difficile à cerner. Néanmoins, les flux humains ne sont pas les seuls à aller croissant. C'est aussi le cas des échanges de marchandises, pour la plupart des produits manufacturés mais aussi des produits agricoles et extractifs. Cependant, ces échanges étant inégalement répartis, comme par exemple les flux invisibles (eux aussi en net croissance) ne se font pour la plupart qu'entre les centres les plus riches du monde, laissant ainsi apparaitre une nouvelle organisation du monde.
Effectivement, après la guerre froide (donc jusqu'aux années 1990) le monde était partagé entre deux blocs : l'Est et l'Ouest. Cependant, depuis l'explosion des flux mondiaux vers 1960 favorisée par la modernisation de tous les moyens de transports, cette polarisation a muté afin de faire apparaitre des centres d'impulsion au Nord et des périphéries au Sud (...)
[...] Quelques conseils : -ajouter un schéma afin d'illustrer ! Par exemple un schéma de l'organisation du monde aujourd'hui avec les centres d'impulsion et périphéries. -évoquer plus en détail la modernisation des transports et leur rôle dans l'explosion des échanges si vous avez peur que la première partie soit trop courte. -possibilité de parler des associations régionales dans la partie ‘acteurs de la mondialisation'. [...]
[...] Effectivement, cette interdépendance présente des limites. Tout d'abord, les altermondialistes mettent en avant une des failles majeures de ce phénomène : l'accroissement des inégalités dans le monde. En effet, depuis des années déjà l'Etat global du monde s'améliore, néanmoins, les écarts entre les différentes régions de globe se creusent : la mondialisation, avec ses échanges en pleine expansion, enrichi les trois pôles de la Triade entrainant avec eux les pays moyens comme l'Irlande qui a vécu un incroyable essor économique avec ce phénomène. [...]
[...] Cependant, depuis l'explosion des flux mondiaux vers 1960 favorisée par la modernisation de tous les moyens de transports, cette polarisation a muté afin de faire apparaitre des centres d'impulsion au Nord et des périphéries au Sud. Il en ressort alors une hiérarchisation avec trois pôles importants (ceux de la triade) : le pôle américain, le pôle européen et le pôle asiatique avec comme pays moteurs respectifs : les Etats Unis, l'Europe occidentale (surtout l'Allemagne) et le Japon et pour sphère d'influence immédiates respectives le Canada, l'Europe Orientale et les NPI de première génération¹. [...]
[...] Ainsi, on a vu que la mondialisation, responsable d'une nouvelle organisation du monde de par les flux croissants et ses acteurs comme les ONG n'est tout de même pas parvenu à créer un Etat mondial et présente tout de même des failles qui restent très préoccupantes comme celle de l'environnement ou des inégalités alimentaires, que l'on voit aujourd'hui comme des problèmes grandissant. : Hong-Kong, Taïwan, Singapour, Corée du Sud. : Thaïlande, Philippines, Indonésie, Malaisie, Viêt-Nam. : Aires : sinisée, islamisée, occidentale, slave et orthodoxe, latino-américaine, négro- africaine et hindouiste. Même si d'après des profs ce travail est entièrement satisfaisant, il est possible encore de l'améliorer. [...]
[...] Cependant, ce ne sont pas les seules à participer activement à ce phénomène d'interdépendance. En effet, on observe aujourd'hui des grandes organisations telle que l'OMC qui lutte pour le libre-échange dans le monde ou encore le FMI (Fond monétaire international). Ils sont aussi aidés des forums de discussion économique plus ou moins formels comme le G8. Ces acteurs sont alors capables d'imposer des idées, politiques et décisions aux endroits nécessaires (souvent situés dans les pays du Sud). Enfin les derniers acteurs sont les ONG comme Amnistie Internationale ayant pour objectif de faire respecter les droits de l'Homme dans le monde ou Green Peace, au niveau de l'écologie, avec des bureaux dans plus d'une centaine de pays. [...]
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