Dossier comportant un plan très détaillé et semi-rédigé sur le sujet : Validité et limites de l'expression de « Monde Indien ».
[...] Mais l'hindouisme reste la religion majoritaire en Inde et est la religion officielle au Népal. Avec l'hindouisme se diffuse toute une culture, la culture védique, et aussi un modèle d'organisation sociale Le système des castes est spécifique au Monde Indien. Seuls les adivasi ont un système social différent. Division de la société en quatre castes (Varna) : brahmanes, guerriers, artisans-commerçants, paysans. Les intouchables sont les hors-varna, les impurs Les langues : multiplicité de langues différentes, même au sein d'un même Etat (Union Indienne : 15 langues officielles) : anglais venu de la colonisation est parlé par toutes les classes de la société ; hindi (associé aux textes fondateurs), et plusieurs centaines de dialectes parfois au sein d'une même région. [...]
[...] conduit à la diversité des religions et des cultures 1. Le relief conditionne le vivant : La diffusion du védisme et du brahmanisme a laissé de côté des espaces de faible intérêt pour les agriculteurs et les riziculteurs qu'étaient les premiers peuples Arya, comme les régions de moyenne montagne, alors abandonnées au anciens habitants les adivasi. Ceux-ci, qui n'ont pas été touchés par cette culture majoritaire dans tout le Monde Indien, ont ainsi des langues et des religions spécifiques, et un système social autre que celui des castes Mais le vivant a aussi ses conséquences sur le paysage : l'hindouisme, par exemple, marque le paysage par sa dualité entre les grands temples, très espacés, et le multiplication des lieux de culte familiaux. [...]
[...] Il a maintenu son avance acquise dès la période coloniale, et a été épargné par certains aspects de la politique britannique (il fut davantage traité comme un protectorat que comme une colonie), et a par là conservé ses atouts (IDH assez élevé). Le Bangladesh : malgré ses progrès agricoles, il est en retard, handicapé par son histoire au moment de la partition de 1947. A cette époque, plus peuplé et moins productif que le Pakistan, dont il dépendait, et moins fort militairement, il fut exploité et pillé jusqu'en 1970 et accumule depuis tous les handicaps. Il existe de grandes différences entre le Bengale indien et le Bengale du Bangladesh. [...]
[...] Validité et limites de l'expression le Monde Indien C'est alors que s'est imposée à moi pour la première fois cette question : de quoi est rempli ce monde immense, ce sous-continent de quatre cents millions d'âmes ? écrivait en 1962 Pier Paolo Pasolini dans L'odeur de l'Inde. Quarante-cinq ans plus tard, la question se pose toujours, et dans les mêmes termes. Ce quasi-continent, cette immense entité est un monde à part entière : Pasolini l'a senti, mais il convient maintenant de dégager les fondements de ce monde, éventuellement pour déceler les limites de cette expression qui peut parfois paraître paradoxale. [...]
[...] L'expression de Monde Indien 1. Détermination de l'adjectif indien : Les habitants des 7 Etats qui forment le Monde Indien acceptent d'en faire partie, mais pas d'être assimilés à des hindous : un hindou est le fidèle d'une religion précise (l'hindouisme), et qu'elle soit la religion majoritaire du Monde Indien ne permet pas de réduire les habitants de celui-ci à cette appellation. Les indiens ne sont donc pas les hindous, que l'on prenne le terme au sens d'habitant du sous-continent ou de celui de citoyen de l'Union Indienne Origines de l'appellation : Pourquoi le sous-continent est-il qualifié d' indien ? [...]
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