La mondialisation des échanges est le résultat de l'application du libéralisme économique : à l'aide d'une globalisation financière et d'une internationalisation des flux, l'économie mondiale est devenue par conséquent plus ouverte afin de faciliter les échanges commerciaux entre états. Cependant, elle ne profite pas à l'ensemble de ses acteurs : si pour les pays à revenus élevés la mondialisation permet de consolider davantage leur économie, il n'en est pas de même pour les pays à faibles revenus qui ne réussissent à s'ancrer aisément dans ce phénomène. Quelles sont les réalités et les limites de la mondialisation des échanges ?
La mondialisation a censément permis d'unifier les pays entre eux : avec des échanges facilités, les flux commerciaux mais aussi humains ainsi que culturels ont traversé le globe.
Mais la mondialisation renforce l'image supérieure d'un modèle social. Ainsi, l'urbanisation propre à la pensée capitaliste s'est répandue dans les pôles économiques du monde. Plus couramment appelés Triade, ces pôles répartis en Amérique du nord, en Europe et au Japon, affichent une surabondance de confort matériel et diffusent cette image de prospérité et de réussite.
En parallèle, la Triade concentre effectivement les activités commerciales mondiales. En outre, c'est en Europe occidentale, en Amérique du nord ainsi qu'en Asie orientale que le commerce est majoritairement manoeuvré (...)
[...] La mondialisation des échanges profite en premier lieu aux états les plus riches qui ont conséquemment affirmé leur puissance. Cependant, les pays à revenus intermédiaires sont aussi avantagés puisque, grâce à des efforts sur leur économie, ont pu revenir sur la scène internationale. Et si la mondialisation a permis d'imposer efficacement un modèle social de richesse, elle laisse apparaître une hégémonie politique où chacun ne réussit à jouir d'une situation stable et égalitaire. En effet, les Pays les Moins Avancés (catégorie regroupant les pays les moins développés, P.I.B. [...]
[...] Dans le domaine boursier, la Triade capitalise une nouvelle fois l'essentielles des places boursières, dont celles des Etats- Unis qui sont les plus puissantes au monde. Les pays en développement, notamment les pays dit ateliers tels que la Chine ou l'Inde, l'industrialisation de l'Est-européen ainsi que les pays producteurs de pétrole (Moyen-Orient), par leur reconversion économique, ont pu être soutenus par les pays aux revenus plus élevés et par l'intermédiaire des échanges, s'intégrer dans l'économie mondiale La mondialisation des échanges s'étend aussi sur les flux humains. [...]
[...] L'accès aux techniques d'information et de communication n'est pas à la portée de tous : si la Triade possède un grand accès, le reste de la planète ne profite pas de cette chance. En Afrique subsaharienne, il y a 5,3 millions d'internautes et en Asie du Sud seuls 5,3 ordinateurs disponibles pour 1000 personnes contre 142,8 millions d'internautes et 625 ordinateurs pour 1000 personnes aux Etats-Unis. De plus, les implantations logistiques des grandes multinationales sont prioritairement établies dans les pays à revenus élevés. [...]
[...] Cependant, elle ne profite pas à l'ensemble de ses acteurs : si pour les pays à revenus élevés la mondialisation permet de consolider davantage leur économie, il n'en est pas de même pour les pays à faibles revenus qui ne réussissent à s'ancrer aisément dans ce phénomène. Quelles sont les réalités et les limites de la mondialisation des échanges ? La mondialisation a censément permis d'unifier les pays entre eux : avec des échanges facilités, les flux commerciaux mais aussi humains ainsi que culturels ont traversé le globe. Mais la mondialisation renforce l'image supérieure d'un modèle social. Ainsi, l'urbanisation propre à la pensée capitaliste s'est répandue dans les pôles économiques du monde. [...]
[...] La mondialisation des échanges a su faire proliférer l'économie des pays qui étaient en mesure de la faire fructifier : les membres de la Triade ont ainsi pu exporter à travers la planète leurs propres sociétés. Toutefois, les limites de la mondialisation sont visibles lorsque l'on étudie les pays moins riches qui sont éloignés de ce processus, et qui ne réussissent à en tirer profit suite à leur économie fragile et leur développement stagnant. C'est contre ces causes que les mouvements altermondialistes luttent afin que chaque acteur participant à la mondialisation puisse bénéficier d'une situation profitable. [...]
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