Sciences humaines et arts, mines du Potosi, Bolivie, travail dans la mine, évolution de la mine au XVIIIe siècle, crise de la mine au XVIIe siècle, minerai d'argent
POTOSÍ est une ville de l'actuelle BOLIVIE à côté de la CORDILLÈRE DES ANDES et qui est située à une altitude de 4 000 mètres. La ville compte aujourd'hui 165 000 habitants. Son nom provient du quechua POTOJSI qui signifie « tonnerre ». C'est une des villes les plus hautes du monde, construite au pied du CERRO RICO (« montagne riche »), une montagne de minerai d'argent qui domine la ville de ses 4 800 m. Cette montagne est si importante qu'elle fait partie des armes de la BOLIVIE.
[...] LA CRISE DE LA MINE AU XVIIe SIÈCLE ET L'ÉVOLUTION DE LA MINE AU XVIIIe SIÈCLE Il va y avoir une crise au XVIIe siècle qui est due au fait que l'on a commencé à extraire le minerais du sommet et que l'on est désormais obligé d'aller de plus en plus en profondeur : moins rentable. L'exploitation intensive reprend au XVIIIe siècle, et les entrepreneurs vont faire appel à des fermiers qui vont s'occuper de la gestion de la mine en galeries. L'autre nouveauté, c'est la mise en place d'objectifs à atteindre par les travailleurs forcés (MITAYOS). Il y a un quota à atteindre, et la journée de 12H n'est bien souvent pas respectée. [...]
[...] On va y trouver des haricots ou encore des pommes de terre. L'aménagement du territoire commence à partir des années 1550. Le premier qui va développer la ville est le vice-roi FRANCISCO DE TOLEDO à partir de 1570, il va notamment développer les lacs de retenue (réductions) pour faire tourner les moulins qui vont servir à broyer le minerai. II. LE TRAVAIL DANS LA MINE Le SYSTÈME DE LA MITA va se développer à partir des années 1570 : c'est un système de migration annuelle forcée ( à indiens concernés). [...]
[...] La ville compte aujourd'hui habitants. Son nom provient du quechua POTOJSI qui signifie tonnerre C'est une des villes les plus hautes du monde, construite au pied du CERRO RICO montagne riche une montagne de minerai d'argent qui domine la ville de ses m. Cette montagne est si importante qu'elle fait partie des armes de la BOLIVIE. Comment peut-on expliquer la durée du système de la MITA qui a pourtant connu des résistances et a été critiqué ? I. DES CONDITIONS D'INSTALLATION DIFFICILES La ville a été fondée en 1545 par le conquistador JUAN DE VILLARROEL, et son développement s'est déroulé de manière chaotique, comme toutes les villes minières. [...]
[...] Il y a 50% de travailleurs libres et 50% de travailleurs non-libres. La différence, c'est le salaire de plus pour les libres), et les tâches réalisées. Les MINGAS vont exécuter un travail plus technique, ils vont par exemple décoller le minerai. Les MITAYOS s'occupent d'un travail plus pénible, porter le minerai. Le minerai est amené aux INGENIOS, où il sera broyé grâce à la force hydraulique. ENRIQUE TANDETER a compté environ une centaine de morts par an : pas seulement dans les mines, qui devaient être entretenues par les entrepreneurs sous peine de mise en cause, mais aussi dans les INGENIOS où l'on pouvait attraper la silicose (maladie des poumons liées aux particules de broyage dans des espaces qui ne sont pas ventilés). [...]
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