En 2007, la moitié de la population mondiale vivait dans les zones urbaines (Fond des Nations Unies pour la population, FNUP). La croissance urbaine a surtout profité aux grandes ou très grandes villes (métropoles voire mégapoles de plus de 8 millions d'habitants selon la classification de l'ONU), notamment dans les pays du Sud où la transition démographique n'est pas achevée.
Une métropole a des fonctions de commandement économique, politique, concentre des activités du tertiaire, notamment du « supérieur », des fonctions d'encadrement régional (Guy Di Méo parle de place centrale, de nœud décisionnel dans un réseau de villes, in Antoine Bailly et al., Encyclopédie de Géographie, 1983).
L'espace urbain subit aujourd'hui de profondes mutations liées en partie à la mondialisation : « processus de généralisation des échanges entre les différentes parties de l'humanité, entre les différents lieux de la planète » (Christian Grataloup, Dictionnaire des mondialisations, sous la direction de Cynthia Ghorra-Gobin, 2006). Il n'y a pas de mondialisation en dehors des villes, principales « portes d'entrée » de la globalisation en cours. Si un « système Monde » émerge (Olivier Dollfus, Géographie universelle, T. 1, Mondes nouveaux, 1990), la ville apparaît comme le lieu par excellence de la mise en place progressive de la « société Monde » (Jacques Lévy, Dictionnaire de la géographie, 2003).
Quelles sont les dynamiques urbaines actuelles ? Quel est le rôle des villes globales ou mondiales dans la mondialisation ? Quelles hiérarchies peut-on établir entre les métropoles engagées dans la mondialisation ?
Cette fiche a été établie à partir de notes de lecture, notamment d'un article tiré du livre La mondialisation, SEDES, 2006 et rédigé par Guy Baudelle (université de Rennes II).
[...] La concurrence mondiale qui s'exerce sur les territoires favorise les villes mondiales. II/ Les villes globales : lieux majeurs du syst. monde Des villes mondiales Le concept de ville mondiale avait été repris en 1986 par le géographe américain John Friedmann The world city hypothesis in Development and Change, pour désigner les villes qui dominaient l'espace économique mondial (pouvoir décisionnel), qui concentraient le capital et qui constituaient les nœuds du nouveau réseau mondial. Il établissait des critères surtout économiques (contrairement à l'urbaniste anglais Peter Hall en 1966 qui y adjoignait des critères politiques et culturels). [...]
[...] L'espace urbain subit aujourd'hui de profondes mutations liées en partie à la mondialisation : processus de généralisation des échanges entre les différentes parties de l'humanité, entre les différents lieux de la planète (Christian Grataloup, Dictionnaire des mondialisations, sous la direction de Cynthia Ghorra-Gobin, 2006). Il n'y a pas de mondialisation en dehors des villes, principales portes d'entrée de la globalisation en cours. Si un système Monde émerge (Olivier Dollfus, Géographie universelle, T Mondes nouveaux, 1990), la ville apparaît comme le lieu par excellence de la mise en place progressive de la société Monde (Jacques Lévy, Dictionnaire de la géographie, 2003). Quelles sont les dynamiques urbaines actuelles ? Quel est le rôle des villes globales ou mondiales dans la mondialisation ? [...]
[...] Quelles hiérarchies peut-on établir entre les métropoles engagées dans la mondialisation ? Cette fiche a été établie à partir de notes de lecture, notamment d'un article tiré du livre La mondialisation, SEDES et rédigé par Guy Baudelle (université de Rennes II). Plan Métropolisation, mondialisation : des relations systémiques II/ Les villes globales : lieux majeurs du système Monde Metropolisation, mondialisation : des relations systémiques Les villes et grandes villes : causes de la mondialisation Les espaces urbains, notamment les grandes villes, sont les facteurs essentiels de la mondialisation par les nouvelles technologies d'information et de communication qu'elles concentrent, la densité et la qualité des transports qu'elles offrent (plateformes multimodales, hub and spoke) diminuant les coûts et la distance-temps. [...]
[...] Le rôle de l'Etat et des acteurs politiques demeure central (Laurent Carroué : Géographie de la mondialisation, 2002) pour faire face à la concurrence des territoires dans le contexte de la mondialisation : zones franches, pôles de compétitivité, contrats avec les collectivités territoriales. Bibliographie - La mondialisation, SEDES, sous la direction de Laurent Carroué - Métapolis ou l'avenir des villes, Odile Jacob - L'archipel mégalopolitain mondial in Gervais-Lambony M.-A. (dir.), Les très grandes villes, Atlande - Mondialisation, villes et territoires, Pierre Veltz, PUF, 1996. [...]
[...] La mondialisation exclut-elle les autres strates urbaines ? Pour le géographe Michel Michel, le couple mondialisation- métropolisation favoriserait l'international et l'intramétropolitain et court-circuiterait le niveau régional. Mais la forte croissance démographique et l'essor des activités dans les métropoles régionales contredisent les effets négatifs supposés de la mondialisation sur les villes régionales qui ont su attirer, comme en France, les investissements et offrir des services sophistiqués aux entreprises (technopôle de Sophia-Antipolis près de Nice par exemple). Conclusion La métropolisation renforce la mondialisation qui à son tour accentue la sélectivité des fonctions par quelques villes globales qui fonctionnent en réseau en forme d'archipel et liées à un arrière-pays. [...]
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