Depuis le début des années 90 et l'effondrement du bloc soviétique, les États-Unis apparaissent comme la seule superpuissance sur le plan international. Dotés d'un territoire immense aux importantes ressources, ils disposent d'un statut multiple, de gendarme du monde à première puissance industrielle et économique. A l'heure d'une américanisation croissante du monde, la position hégémonique des États-Unis nous amène à nous interroger sur les fondements de cette puissance. Dans quelle mesure le territoire immense et maîtrisé des États-Unis est-il un facteur majeur de leur suprématie ? Dans un premier temps, nous nous intéresserons au lien entre l'organisation du territoire américain et son statut de superpuissance, avant de définir les limites de cette organisation.
Bien que constitués relativement tardivement, les États-Unis s'étendent sur un territoire de plus de 9,3 millions de km² qui pourrait apparaître tant comme un atout majeur que comme un frein au développement. C'est tout d'abord par le biais d'un réseau de transports performant et étendu sur l'ensemble du territoire que les États-Unis parviennent à disposer pleinement de la majeure partie de leurs ressources naturelles. Malgré le relief montagneux de la région des Rocheuses, les Etats-Unis sont reliés par le réseau autoroutier et aérien le plus dense du monde, permettant à la fois le déplacement des hommes et des capitaux. Les échanges maritimes représentent également un important atout économique, grâce aux réseaux fluviaux majeurs constitués par la région des Grands Lacs et le Mississipi, ainsi qu'aux ports de la façade Atlantique qui sont dotés d'une forte ouverture internationale (...)
[...] L'ouverture sur le monde est donc un aspect prépondérant de la suprématie américaine. Celle-ci repose en grande partie sur la façade Atlantique qui joue un véritable rôle de charnière entre l'Europe et l'hinterland des États-Unis, son arrière-pays doté de ressources naturelles. Définie par le géographe Jean Gottman comme la "Mégalopolis", la façade située au nord-est des États-Unis s'appuie sur une conurbation : une zone d'urbanisation continue de plus de 1000 kilomètres, reliant Boston à Washington. L'ouverture de cette région des États-Unis repose beaucoup sur ses nombreuses métropoles et les deux villes-monde : New-York et Washington qui concentrent d'importantes organisations internationales (ONU, Banque Mondiale . [...]
[...] L'attitude du gouvernement américain sur le plan de l'immigration mexicaine, traduite par des contrôles importants au niveau de la frontière entre États-Unis et Mexique montre le refus de ceux-ci de s'ouvrir sur le plan culturel à un pays pourtant frontalier et collaborant sur le plan économique. Le territoire des États-Unis, immense et maîtrisé, est donc un atout principal de la puissance étasunienne. Cependant, à l'heure d'une "américanisation" croissante du monde, l'attitude unilatéraliste des États- Unis semble dessiner certaines limites à la suprématie américaine, notamment face à la montée des NPI . [...]
[...] Dans quelle mesure le territoire immense et maîtrisé des États-Unis est-il un facteur majeur de leur suprématie ? Dans un premier temps, nous nous intéresserons au lien entre l'organisation du territoire américain et son statut de superpuissance, avant de définir les limites de cette organisation. Bien que constitués relativement tardivement, les États-Unis s'étendent sur un territoire de plus de 9,3 millions de qui pourrait apparaître tant comme un atout majeur que comme un frein au développement. C'est tout d'abord par le biais d'un réseau de transports performant et étendu sur l'ensemble du territoire que les États-Unis parviennent à disposer pleinement de la majeure partie de leurs ressources naturelles. [...]
[...] Les États-Unis sont donc contraints d'user de leur statut de superpuissance pour accéder aux ressources naturelles des autres états, comme le montre leur présence au Moyen-Orient. L'environnement est par ailleurs un élément qui semble limiter l'extension de la puissance américaine, à cause par exemple des émissions de dues à une production trop intensive. Le refus de ratification du protocole de Kyoto semble montrer que cette question environnementale n'est pas réglée pour les États- Unis et qu'elle pourrait s'avérer un frein à sa puissance. [...]
[...] ) et disposent d'un rayonnement international. En outre, les États-Unis sont dotés d'un territoire diversifié et d'une population mobile et formée, ce qui est également un facteur de leur puissance. En effet, sur le plan climatique, les États-Unis disposent de régions diverses et mises en valeur, notamment pour le tourisme par le biais de la fondation de parcs naturels. La Sun Belt, ceinture périphérique du Sud et de l'ouest des États-Unis, représente une région attrayante, tant pour le tourisme que pour l'industrie qui profite des aménités géographiques de la région. [...]
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