Algerie, infrastructure, bouteflika, reseau routier, telecommunications
Le Président Bouteflika a beaucoup oeuvré depuis 1999 à la modernisation des infrastructures et de l'organisation de transports en Algérie. Officiellement le secteur des transports est privatisé depuis une loi de 1998, cependant les grands projets du secteur continuent à être financés par l'Etat algérien. Le réseau de télécommunication algérien est jusqu'à présent relativement peu développé, et l'inégalité des services en fonction des régions est très importante.
[...] Depuis le début 2004, et après plusieurs années de stagnation, le secteur des télécommunications algérien connaît une croissance exponentielle avec la vente de la deuxième licence privée de téléphonie mobile. L'Etat algérien préoccupé par le développement du secteur privé des télécommunications, notamment de la téléphonie mobile, a réussi à dynamiser un secteur jusqu'à présent paralysé par le monopole public. Cependant donc, si la téléphonie mobile se porte bien elle est passée pour la période 2001-2006 de à plus de 20 millions d'abonnés avec une forte croissance du nombre d'abonnés au service mobile des trois opérateurs (Djezzy, Wataniya et Mobilis), la téléphonie fixe, monopole public d'Algérie Telecom, peine à décoller et reste en dessous des autres pays de la région. [...]
[...] Seules d'entres elles seraient informatisées. Le marché des particuliers représenterait 20% de l'équipement mais ce taux doit être réévalué puisque une grande partie de la filière est occupée par le marché informel. Au niveau administratif, avec 70% de matériel informatique obsolète, le niveau d'informatisation de l'Etat est faible et non adapté pour intégrer des applications informatiques récentes. Le développement de l'accès au haut débit se heurte en Algérie à de nombreux obstacles parmi lesquels : le faible nombre de lignes téléphoniques, des équipements importés onéreux, des procédures administratives lourdes concernant l'installation de nouveaux moyens de communication. [...]
[...] Sur le plan de l'approvisionnement électrique comme le montrent les deux graphiques suivant l'Algérie est largement autosuffisante. Comme les graphique le révèlent cependant également, la demande d'électricité s'et largement accrue au cours des récentes années. En conséquence de quoi, le réseau de l'Entreprise nationale de l'électricité et du gaz (Sonelgaz), se montre parfois inadapté à la demande et évolue difficilement. Dans les grandes villes lors de pics de consommation important, le réseau électrique peut être rapidement dépassé et saturé et occasionner des coupures de courant à l'image du black out qui en 2003 avait paralysé Alger de nombreuses heures. [...]
[...] Jusqu'alors le développement des infrastructures n'avait jamais été une priorité durant toute la période allant de 1970 à 2000. Les montants qui leurs ont été alloués restaient inférieurs à 25% du budget d'équipement. Quant aux infrastructures économiques qui les plus importantes pour la croissance économique, leur montant n'a atteint en moyenne que des dépenses de l'Etat sur la période. Selon l'Internationale Finance Corporation, la région Maghreb connait globalement un retard dans le domaine des infrastructures. En Algérie, les efforts récents doivent donc d'abord être considérés comme un rattrapage. [...]
[...] De nombreuses firmes privées ont émergé et se sont lancé dans le montage et la vente de matériel informatique. Cette activité cependant demeure en Algérie une activité commerciale et peu industrielle. Le marché algérien en pleine expansion repose sur l'assemblage d'équipements importés, il n'y a pas de véritable industrie manufacturière vendant des produits algériens. Les importations de pièces informatiques viennent principalement d'Asie, moins d'Europe, le temps d'acheminement de matériel peut donc se révéler long dans un domaine qui évolue très rapidement. [...]
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