La mégalopole japonaise est un espace unique dans le monde par la concentration de la population et des activités, elle est également l'expression de la puissance et de la réussite du modèle nippon en s'inscrivant dans les réseaux d'échange et de communication de l'Asie orientale et du monde.
[...] Autre nuisance, le bruit est insoutenable le long des artères principales de Tokyo. La gestion des déchets pose également problème, à Tokyo des déchets ménagers sont utilisés pour l'édification de terre pleins industriels ou de plate formes. Des progrès ont été faits néanmoins, sous l'impulsion de mouvements écologistes et citoyens mouvement habitant pour limiter les émissions de gaz toxiques (normes anti pollution et délocalisations en Asie du Sud Est des usines les plus polluantes) et améliorer les équipements anti pollution. [...]
[...] La signature à Kyoto du protocole sur la réduction des gaz à effet de serre en 1997 consacre ces efforts et cette prise de conscience. Une politique timide d'aménagement du territoire La saturation de l'espace est également sensible à travers l'encombrement des moyens de transport encore aggravé par les gestions des flux tendus, l'allongement des distances entre lieu de travail et lieu d'habitat et la spéculation foncière liée également aux conditions naturelles (étroitesse des plaines littorales). La construction de terre pleins industriels, de plate formes destinées à de grands équipements (aéroport d'Osaka par exemple) se renforce et concernent aujourd'hui les lieux d'habitat favorisant ainsi l'exploitation aux risque naturels l'état a tenté, à partir des années 1980 de desserrer les activités de la mégalopole mais la crise des années 1990 et les difficultés financières de l'état ont limité la portée de cette gestion de l'espace : le projet de transfert de la capitale a été ainsi abandonné en 2000. [...]
[...] Le caractère polycentrique de l'agglomération est également le résultat des dynamiques nouvelles liées à la mondialisation : la désindustrialisation de l'agglomération a permis de renforcer la tertiarisation. Un espace différencié aux dynamiques liées à la mondialisation Le Kansai, une conurbation sans unité L'agglomération du Kansaï (Kobe Osaka Kyoto) peuplée de 20 millions d'habitants forme le deuxième pôle économique de la mégalopole du P.I.B national). Son industrie longtemps basée sur des industries lourdes a dû entamer une reconversion vers des activités industrielles de haut niveau autour d'importants centres de recherche liées notamment aux biotechnologies. [...]
[...] Le dynamisme des autres pôles est inégal (Hiroshima) mais le déclin de la région de Fukuoka se confirme même si l'île de Kyushu a bénéficié du développement des hautes technologies autour de l'électronique (Silicon Island). [...]
[...] Elle présente donc un urbanisme moderne laissant place à de larges artères. Des espaces périphériques plus ou moins intégrés L'extension de la mégalopole, après s'être déplacée vers le sud dans les années 1970, s'opère désormais vers le nord (Sensaï) grâce à un transfert d'activités et de population. Le littoral de la mer intérieure reste industrialisé et profite de la relocalisation d'appareils de production venus de l'Est de la mégalopole grâce à de grands aménagements (ponts) permettant de relier les îles de Honshu et de Shikoku. [...]
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