Unité et diversité des suds - publié le 14/01/2008

Résumé du document

Les écarts de richesse sont mesurés par PIB/habitant. L'écart est de 1 à 100 (entre les pays les plus pauvres et les plus riches). Le Sud représente 20% du PIB mondial et le Nord 80%. Beaucoup de pays ont vu leur PIB/habitant baissé depuis 10 ans.
Le seuil de pauvreté dans le monde est évalué à moins de 1$/jour/habitant.

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Au nombre de 50, surtout dans l'Afrique subsaharienne ; mais aussi en Amérique (Haïti) et en Asie (Afghanistan, Laos, Népal...). Définis par 3 critères : PIB/habitant/an < 500 dollars, part de l'industrie dans le PIB<10%, taux d'alphabétisation<20%. Ce sont donc les Etats les plus pauvres, souvent en début de transition démographique, peu urbanisés, où prédomine l'agriculture traditionnelle.
- La situation des PMA est grave : faible potentiel industriel, exportations essentiellement de produits bruts dont les cours varient. Ces pays sont peu intégrés à l'économie mondiale ; ils attirent peu les IDE et sont pour la plupart lourdement endettés.
- Equipements publics, encadrement scolaire très insuffisants. De nombreuses maladies endémiques et surtout le Sida (qui fait baisser l'espérance de vie). La moitié de la population vit avec moins d'un dollar par jour. La croissance urbaine (forte fécondité et exode rural) est inquiétude car les villes sont en crise (bidonvilles, transport, délinquance...). Forte instabilité politique et parfois Etats complètement désorganisés (...)

Extraits

[...] La réduction de la natalité doit être combinée avec d'autres mesures : l'éducation des filles, l'interdiction du travail des enfants, la lutte contre le chômage des adultes -L'action de l'Etat peut être déterminante lorsqu'il met en place des infrastructures (ports,routes, communications, énergie), soutient les entreprises, favorise l'éducation,sait attirer les investissements Un minimum de justice sociale et de démocratie sont aussi des conditions favorables au développement. Agriculture et industrie -L'agriculture devrait rester une priorité pour le développement, même lorsque le danger de famine est écarté, car les plus pauvres en dépendent. La modernisation (irrigation, mécanisation, produits chimiques) risque de ne pas profiter aux paysans pauvres d'améliorer leurs rendements. [...]

[...] La malnutrition touche beaucoup plus de monde et entraîne des maladies comme le paludisme, la tuberculose et le SIDA. La situation sanitaire est parfois catastrophique alors se pose le problème du traitement car son coût potentiel est pour l'Afrique du Sud par exemple 3 fois supérieur à leur PIB. Le monde compte 1 milliard d'analphabètes, en majorité des femmes, de plus 100 millions d'enfant ne vont pas à l'école. Inégalités et développement -Des inégalités sociales excessives sont un frein majeur au développement : faute d'une classe moyenne assez nombreuse, le marché de consommation intérieur est insuffisant et le pays manque d'entrepreneurs bien formés ; peu d'investissements productifs. [...]

[...] Unité et diversité des Sud Le Sud a aujourd'hui remplacé l'expression Tiers monde. On observe une diversification de ces pays, certains on rejoint les pays développés, d'autre sont en train de le faire. Cependant des pays sont également sur le déclin et s'appauvrisse. Ι) La fracture du développement Les écarts de richesse Les écarts de richesse sont mesurés par PIB/habitant. L'écart est de 1 à 100 (entre les pays les plus pauvres et les plus riches). Le Sud représente 20% du PIB mondial et le Nord 80%. [...]

[...] -La situation financière de nombreux pays du Sud est inquiétante : ils sont soumis aux choix des investissements étrangers. Lourdement endettés, ils doivent se plier aux exigences du FMI, qui impose des politiques de réduction du rôle de l'Etat (privatisations, ouverture des marchés, abandon de certaines politiques sociales). -Certains pays du Sud sont cependant parvenus à diversifier leur industrie et leurs exportations. Ils retrouvent une convergence d'intérêts qui leur permet parfois de s'opposer aux projets des pays du Nord lors des réunions de l'OMC. [...]