Fiche de révision pour le CAPES.
Résumé rapide des pages 234-252 du Goubert, 100 000 provinciaux au XVII e siècle, Flammarion, 1968.
[...] - certes le dévouement et la bravoure militaire restent ardents et vivaces mais certains cherchent à s'exempter su service ( en flattant des juges roturiers pour y parvenir par exemple). - l'instruction des fils nobles semble, au XVII, réduite au strict minimum gentilshommes et bourgeois : liens financiers, liens familiaux, liens sociaux. Un exemple illustre avec une force particulière la destinée de la noblesse campagnarde du Beauvaisis, et jette en même temps une vive lumière sur les liens étroits qui unissaient la bourgeoisie à cette ancienne noblesse rurale ; le testament de Maître Tristan. [...]
[...] Cet exemple illustre les destinées de la noblesse campagnarde, cliente et victime de la bourgeoisie urbaine. Appauvrie, obligée d'emprunter, la première s'adresse à la seconde et devient sa proie. Peu à peu, terres et seigneuries tombent dans les mains des bourgeois, qui finissent par s'installer dans les manoirs, et par voiler leur roture d'une charge de secrétaire du roi. En s'anoblissant, l'ancienne bourgeoisie relayait l'ancienne noblesse. Certains gentilshommes parviennent à se maintenir en contractant des mariages avec des roturières enrichies. [...]
[...] Le code de la société noble impose des obligations morales, une manière de vivre, des occupations qui ne soient pas viles. Conclusion : La plupart des gentilshommes beauvaisiens perdent au cours du XVII e , leur fortune, leurs biens et leur autorité. Les bourgeois s'installent sur les terres et les seigneuries, et logent dans les manoirs de la vieille noblesse. Certains finissent par acheter un titre de noblesse. Ainsi se renouvelle, se rajeunit d'apports bourgeois, le groupe social des nobles de province. [...]
[...] Aucun fait d'ordre social n'est plus éclatant et plus général que cet endettement de la noblesse, que ce passage des biens des nobles aux mains de créanciers bourgeois, beauvaisiens ou parisiens, que cette pénétration lente, mais puissante, de la bourgeoisie riche dans les terres, les châteaux, les familles et les effectifs de la noblesse locale. Le mécanisme du phénomène paraît clair ; les mobiles et les moyens des bourgeois également. Mais pourquoi tant de gentilshommes se sont-ils ruinés, se sont- ils laissé ruiner ? Origines de l'appauvrissement des gentilshommes - la mauvaise administration nobiliaire. [...]
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