Géants de l'île de Pâques, 1722, patrimoine mondial de l’UNESCO, célèbres moai, statues
Classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1995, le décor de l'île de Pâques fascine les visiteurs qui s'y rendent pour admirer les célèbres moai, ces immenses statues dressées sur le littoral. Située au cœur de l'océan pacifique, à plus de 3 500 kilomètres des côtes chiliennes, l'île a abrité une civilisation encore obscure aux yeux des plus grands spécialistes.
[...] Des spécialistes avancent également l'hypothèse de luttes intestines et d'épidémies. La question la plus importante qui reste encore sans réponse claire est celle-ci : pourquoi avoir érigé ces immenses statues ? L'explication est peut-être contenue dans des tablettes de bois gravées. Ces tablettes parlantes retrouvées sur l'île et appelées rongo-rongo portent des inscriptions qui restent encore aujourd'hui indéchiffrables. Le docteur Steven Fischer, directeur de l'Institut des langues et des littératures polynésiennes à Auckland en Nouvelle-Zélande, avance l'idée qu'elles témoigneraient des croyances du peuple de l'île. [...]
[...] Mais le commandant hollandais la baptise île de Pâques en raison du calendrier. La rencontre entre les Européens et les autochtones se fait dans de singulières circonstances. Parce que les habitants de l'île ont volé du matériel sur le navire de Roggeveen, celui- ci décide de les punir en les attaquant avant de quitter les lieux. Il n'oublie cependant pas de faire décrire ce qui fait l'île dans son journal de bord, et notamment la présence d'étranges statues sculptées, lui semble- t-il, dans l'argile, En novembre 1770, c'est au tour de l'Espagnol Felipe Gonzales y Haedo de découvrir l'île. [...]
[...] La majorité d'entre eux meurent sur le continent la même année. Cette ponction annonce le déclin de la civilisation pascuane qui s'affirme quand, dix ans plus tard, le futur Pierre Loti visite l'île. En 1888, le Chili annexe le territoire, Il y construira un bagne et y relancera ainsi l'activité humaine. La première étude ethnographique de l'île est menée par l'Anglaise Katherine Routledge en 1914 et 1915. Dans les années 1950, une étude archéologique est dirigée par le Norvégien Thor Heyerdahl. [...]
[...] Elles ont été sculptées dans le tuf, la roche volcanique de l'île. Elles représentent des hommes au visage rectangulaire, dépourvus de membres inférieurs. Quelques-unes ont l'originalité d'être couronnées d'un grand chapeau taillé dans un minéral différent de celui du corps, mais bon nombre d'entre elles n'ont jamais été achevées, abandonnées à même la carrière. À l'origine, leurs yeux immenses, faits de corail blanc et de tuf noir ou rouge, étaient tournés vers le ciel. Tombés, ils ont laissé à ces immenses visages cubiques des orbites vides. [...]
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