Conflit en mer de Chine méridionale, Chine, Brunei, Philippines, Indonésie, Malaisie, Taiwan, Vietnam, droit de la mer, Nations Unies, îles Spratleys
Le conflit en mer de Chine méridionale décrédibilise la Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer: les revendications de souveraineté par les pays limitrophes et tensions le mettent en lumière. Cette mer est semi-fermée, a 3 500 000 km2 et des milliers de récifs et plus de 200 îles. Elle borde la Chine, le Brunei, les Philippines, l'Indonésie, la Malaisie, Taiwan et le Vietnam.
[...] Les premiers enjeux sont les archipels et les ZEE*. Les deux zones les plus sensibles sont les îles Paracel et les Spratley et la superposition des ZEE des différents États riverains est également source de conflit. Les provocations vont être multiples, chaque état va par exemple renommer cette mer: les Philippines ont rebaptisé la mer de Chine méridionale « mer des Philippines de l'ouest ». Pourtant, chaque pays revendique les quasi mêmes espaces: les Spratley vont être disputées par six pays. [...]
[...] Les ressources y sont cruciales. Elles sont halieutiques: la zone est riche en plancton et poissons de la pêche mondiale y est réalisée des importations chinoises énergétiques transitent par cette mer, qui de plus, regorge de gaz naturel et pétrole. La mer étudiée renfermerait des réserves mondiales et 14% des réserves mondiales de gaz naturel. Y passent aussi des routes maritimes majeures où transite un tiers du commerce maritime mondial, part de ces flux sont les flux de pétrole arrivant du Golfe Persique: celui qui domine cette route peut bloquer l'approvisionnement énergétique de ses concurrents et faire gloire à ses revendications. [...]
[...] Ce grognement a également réveillé un autre géant: les Etats-Unis, qui ont déployé leur 7ème flotte dans la zone avec pour objectif d'assurer la liberté de navigation au sein d'un des plus grands carrefours du commerce maritime mondial. Aussi, il n'y a pas non plus de véritable guerre ici puisque lorsqu'il y a des opérations de contrôle, ce sont plutôt les garde-côtes qui interviennent. Concluons que l'avenir devient donc incertain puisqu'aucun règlement est en cours de négociation entre les états concernant les Spratleys. Au risque d'éclatement de guerre assez rapide, la situation est alarmante. [...]
[...] Les plus gros ports du monde baignent dans cette mer comme Hong Kong ou Shanghai. Le cœur économique chinois parcours toute sa côte: la défense maritime et la prévention de toute menace pouvant arriver par la mer est cruciale. La stratégie nommée ‘'First island chain'' de l'Amiral Liu Huaqing, est une chaîne censée constituer une première barrière de sécurité en cas d'éventuelle menace. La deuxième est une flotte puissante qui contrôle entre la côte et les chaînes d'îles tracées par Pékin. [...]
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