Les États-Unis et la question environnementale : tensions et contrastes

Thèmes abordés

HGGSP Histoire Géographie Géopolitique et Sciences politiques, écologie, Etats-unis, protection de l'environnement, ressources naturelles, surconsommation, changement climatique, gaz à effet de serre, climato-scepticisme, climato-négationnisme, Greenpeace, USCA United States Climate Alliance, COP 21, EPA Environement Protection Agency, GIEC Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat, transition énergétique

Résumé du document

Les États-Unis jouent un rôle central dans la problématique du réchauffement climatique, tant par leur consommation des ressources naturelles que par leur responsabilité en tant que principaux émetteurs de gaz à effet de serre.

Extraits

[...] Ce concept a aussi donné naissance à plusieurs courants écologistes qui cherchent à préserver la nature et à en souligner la valeur inaltérée. - Actions de l'État fédéral - L'État fédéral américain a mis en place plusieurs actions visant à protéger la nature : ? La création des parcs nationaux : Le premier, Yellowstone, a été établi en 1872, devenant ainsi le premier parc national au monde. ? Théodore Roosevelt, président engagé dans la protection de l'environnement, a été un acteur clé de cette évolution. Il a créé un service des forêts en 1905 et une agence fédérale de l'eau (la Reclamation Service). [...]

[...] Le mode de vie américain repose largement sur la voiture, devenue un symbole central de la société, pour plusieurs raisons : ? Immenses espaces : les distances entre les villes incitent à l'utilisation de voitures personnelles. ? Absence de transports en commun : les États-Unis ont privilégié l'usage individuel de la voiture, avec peu de développement des infrastructures de transport public. ? Possibilité de posséder une voiture dès l'âge de 16 ans. ? En 1913, il y avait 1 voiture pour 77 habitants aux États-Unis, contre 1 voiture pour 318 habitants en France. [...]

[...] - Accords de Paris 2015 : Bien que signés par les États-Unis, ils ont été retirés sous l'administration Trump, avant d'être réintégrés par Joe Biden, qui a toutefois autorisé de nouveaux projets pétroliers en Alaska, révélant des contradictions internes sur l'engagement écologique. - Engagement des acteurs privés et des initiatives locales : - ONG et mouvements de pression : Des organisations telles que Greenpeace jouent un rôle majeur dans la sensibilisation du public et la pression exercée sur le gouvernement fédéral pour qu'il prenne des mesures. - Initiatives locales : En réponse à l'inaction de l'État fédéral, des États et des agglomérations se sont unis pour créer l'USCA (United States Climate Alliance) en 2017, une coalition de 25 États visant à compenser la régression des politiques climatiques sous Trump. [...]

[...] L'émergence de nouveaux courants L'idée de protéger la nature n'a pas empêché des dégradations environnementales profondes. La prise de conscience de ces problèmes a conduit à des changements dans la législation et à l'émergence de nouveaux courants écologiques. - Deux pères du courant écologique - À la fin du 19e siècle, John Muir a lancé le mouvement préservationniste, plaidant pour une protection absolue de la nature contre toute forme d'exploitation. - Au début du 20e siècle, Gifford Pinchot a développé le courant ressourciste, prônant une conservation raisonnéedes ressources naturelles, en établissant des réserves naturelles qui permettaient une exploitation contrôlée et durable des ressources. [...]

[...] Une politique de protection de l'environnement ancienne A. La Nature au c?ur de l'identité nationale américaine Le lien entre la nature et l'identité américaine est profondément ancré dans la culture et l'histoire des États-Unis, marqué par des perceptions philosophiques et politiques. - Notion de "Wilderness" - Le concept de "Wilderness" a été théorisé par le philosophe et naturaliste américain Henry David Thoreau. Il met l'accent sur l'importance de la nature sauvage dans la perception américaine. Cette nature est perçue non seulement comme « sauvage » mais aussi comme un symbole de beauté, de pureté et d'authenticité. [...]