L'allocation des ressources, naturelles ou artificielles, est la base de tout échange commercial. Or il apparaît que le système actuel d'allocation de ces ressources est profondément inégalitaire donc source de conflits de toutes sortes. Dans le cadre de cet axiome la question de l'eau revêt un intérêt particulier dans la mesure où cette ressource naturelle est la composante principale du corps humain à hauteur de 70%. Le caractère primordial de l'onde en fait une problématique mondiale qui mérite questionnement. Au-delà de la survie physique simple et de l'usage domestique, l'eau par son utilisation basique dans l'agriculture ou encore bon nombre d'industries devient la ressource naturelle la plus demandée et cependant limitée. Si sa facilité d'utilisation à l'état naturel désamorce à court terme l'aspect conflictuel de sa répartition, de nombreuses régions sont cependant dans un état de pénurie. L'industrialisation croissante depuis la fin du XIXe pose de nouveaux défis notamment du fait de la pollution qui en découle. En effet, la production industrielle ainsi que l'agriculture utilisant des engrais chimiques a rendu parfois inutilisables de nombreuses sources d'eau. Ainsi, l'eau, ressource majeure, déjà problématique, se voit menacée dans sa qualité par l'activité humaine et met ainsi en danger l'écosystème dans sa totalité. Par ces différents aspects l'eau est un facteur de géopolitique majeur, en effet, la répartition est inégale et les cours d'eau souvent transnationaux. Ainsi, la gestion de cette ressource implique une coopération interétatique pour pallier au caractère naturellement conflictuel de son allocation.
[...] Ainsi, l'eau est une ressource primordiale, l'explosion de la demande, la diminution des ressources utilisables en font un facteur de tensions internationales sans précédent. La bataille pour l' or bleu parait être un scénario envisageable. Il convient alors de désamorcer ce conflit d'ampleur mondiale aux conséquences potentielles désastreuses en mettant en place des mécanismes de coopération que ce soit par le biais d'organisations internationales ou d'accords bilatéraux, cela sans occulter le caractère global du problème du fait de son interconnexion avec les problématiques écologiques. [...]
[...] L'eau entre tension et coopération L'allocation des ressources, naturelles ou artificielles, est la base de tout échange commercial. Or il apparaît que le système actuel d'allocation de ces ressources est profondément inégalitaire donc source de conflits de toutes sortes. Dans le cadre de cet axiome la question de l'eau revêt un intérêt particulier dans la mesure où cette ressource naturelle est la composante principale du corps humain à hauteur de 70%. Le caractère primordial de l'onde en fait une problématique mondiale qui mérite questionnement. [...]
[...] S'en suivent de nombreux incidents diplomatiques nuisant à la paix donc à la croissance et au développement. Ce cas de figure est reproductible pour chaque région pauvre en eau, au sein de laquelle un Etat se voit confier un pouvoir démesuré par le biais de la possession des sources, cela est vérifiable notamment pour la Jourdain, le Nil ou encore le Syr-Daria. Ainsi, dans une perspective de pénurie, et de répartition conflictuelle, l'eau ne peut être que source de discorde au niveau diplomatique, un nœud de tensions primordial souvent analysé comme la principale source de conflit potentiel du XXIe siècle. [...]
[...] Or les principaux foyers de peuplement sont l'Afrique et l'Asie, déjà sujettes à de profondes inégalités de répartition. D'une manière plus générale de fortes disparités sont à constater ente le nord et le sud, les ressources sont d'une manière générale plus importante dans le nord, mais c'est surtout l'utilisation qui en est faite qui diffère. Ainsi, l'agriculture des pays en voie de développement ou des pays les moins avancés est essentiellement basée sur une irrigation intensive gourmande en eau douce déjà rare, réduisant de ce fait l'utilisation qui peut en être faite autrement. [...]
[...] Parallèlement, les ressources s'amenuisent en conséquence de la surexploitation. L'or bleu est en passe de s'imposer comme un enjeu majeur provoquant d'ores et déjà de nombreux conflits. Le principal foyer de tensions interétatiques, le plus connu également, se révèle être le Machrek. En effet, la Turquie détient les sources des fleuves du Tigre et de l'Euphrate qui poursuivent ensuite leur route notamment au travers de l'Irak. Or, en construisant de nombreux barrages afin de produire de l'énergie, la Turquie prive l'Irak d'une ressource primordiale pour sa survie. [...]
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