La dynamique des côtes sableuses, fiche de géographie de 8 pages
Les plages correspondent à des rivages où se déposent des sédiments dont la taille est supérieure à celle des constituantes de la vase. Il s'agit de sables fins à grossiers (0,2 à 2 mm), de granules et de graviers (2 mm à 2 cm), de galets (2 à 20 cm), voire de blocs (plus de 20 cm). Ces matériaux ne sont pas unis par un ciment : ils sont meubles. Seuls les sables mouillés présentent une certaine cohésion, mais celle-ci ne s'oppose pas à leur mise en mouvement sous l'effet de l'agitation de l'eau de mer. Les sédiments d'une plage sont caractérisés par leur mobilité, perpendiculairement au rivage sous l'action des vagues et parallèlement à lui sous celle de la dérive littorale, née de l'obliquité de la houle par rapport au trait de côte.
I- LES DIFFÉRENTS TYPES DE COTES SABLEUSES
II L'ÉVOLUTION DES FORMES DES LITTORAUX SABLEUX
[...] On plante ensuite des arbres à croissance rapide, des feuillus et surtout des résineux. De vastes pinèdes occupent aujourd'hui les espaces dunaires figés de l'Europe occidentale. Conclusion Dans les régions chaudes les plages sont souvent relativement résistantes à l'érosion en raison de l'existence de grès de plage (beach rock) et d'éolianites (sable des dunes qui se transforme en pierre par l'existence de calcaire). Dans les régions équatoriales (chaudes et humides), le sable est peu abondant. Il s'agit surtout de vasières (argiles et limons). [...]
[...] Les nebkas qui se constituent ainsi en arrière de l'estran peuvent s'élever et se réunir. Leur coalescence donne alors naissance à une avant-dune qui présente l'aspect d'un bourrelet parallèle au rivage. L'avant-dune peut être endommagée par les vagues qui, lors des tempêtes, l'ébrèchent et la taillent en falaise. Les dunes perchées, elles aussi situées en bord de mer, correspondent à des accumulations de sable par le vent au sommet de falaises, le plus souvent de type dunaire. Elles sont plus ou moins développées et plus ou moins mobiles. [...]
[...] Ils ont pour but de casser les vagues avant qu'elles n'atteignent l'estran qui ne subit plus l'impact direct du déferlement lors des tempêtes. Les brise-lames peuvent être submersibles ou insubmersibles. En général, ils ne sont réalisables que sur des côtes où le marnage est faible. Les digues, à la base desquelles on pratique des enrochements (gros blocs qui ne sont pas cimentés). Les ganivelles servent à restaurer le cordon sableux. Ce sont des pieux alignés qui retiennent le sable L'utilisation de la dynamique littorale C'est l'alimentation en sable des plages. [...]
[...] Les deux types peuvent d'ailleurs coexister encore que les lobes se forment mieux sur les plages dissipatrices. Ils correspondent à des sinuosités régulières, de grande longueur d'onde (plusieurs dizaines à plusieurs centaines de mètres), que dessine, parfois sur des kilomètres, le trait de côte le long de plages au tracé faiblement courbe. Ces sinuosités ne sont pas fixes : elles migrent dans le sens de la dérive littorale. Il existe un rapport entre les lobes et les courants d'arrachement qui, par grosse mer, naissent dans les creux séparant les lobes. [...]
[...] La construction de brise-lames et d'épis a des conséquences semblables. Les brise-lames sont des protections parallèles au rivage (en général on a une accumulation de sable qui se fait entre le brise-lame et la plage et on peut avoir la formation d'une langue qui rejoint le brise-lame). Les épis sont placés perpendiculairement au rivage et sont destinés à favoriser l'érosion sableuse. Une autre technique est l'enrochement pour lutter contre l'érosion qui devient inquiétante. Les interventions dans les bassins versant. Les hommes interviennent souvent en construisant des barrages sur les rivières qui sont des pièges à sédiments (ce qui favorise le démaigrissement des plages). [...]
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