Longtemps, la croissance de la population européenne est lente. Ceci s'explique par un accroissement naturel (=Différence entre le taux de natalité et le taux de mortalité) très faible (< 0,5 % par an). La natalité est très élevée (de l'ordre de 35 à 40%o), car il n'y a pas de contrôle des naissances. La mortalité est également très élevée (40 %o) en raison d'une très forte mortalité infantile (Nombre de décès des enfants nés vivants avant qu'ils aient atteint l'âge de 1 an) : les familles sont nombreuses, mais un enfant sur trois meurt avant 5 ans et un sur deux seulement atteint l'âge de 20 ans. Ainsi, l'espérance de vie (Nombre moyen d'années à vivre pour les nouveau-nés d'une année donnée, compte tenu des taux de mortalité par âge. Ce nombre varie donc beaucoup en fonction de la mortalité des jeunes enfants) est courte (moins de 30 ans) et la population jeune.
[...] mais de fortes variations En Europe, la population baisse à la fin de l'Antiquité en raison des multiples guerres liées à la chute de l'Empire romain. Elle augmente au contraire assez nettement entre le XIe et le XIIIe siècle, période de croissance économique. Elle diminue fortement ensuite à cause de l'épidémie de peste qui touche l'Europe en 1347. La mort est donc très présente, d'autant qu'il y a aussi des crises de surmortalité qui reviennent régulièrement avec les guerres (guerre de Cent Ans entre la France et l'Angleterre de 1337 à 1453), les épidémies (peste, variole) et les famines ; les trois étant souvent associées. [...]
[...] L'écart croissant entre ces taux se traduit par d'importants excédents de population. Cette explosion démographique du XIXe siècle est la première phase d'une évolution générale appelée transition démographique. III. Une croissance inégale selon les pays européens Des pays en forte croissance Au Royaume-Uni, la transition débute dans les années 1800 et elle n'est pas achevée en 1914, ce qui explique une très forte croissance de la population tout au long du XIXe siècle (10,5 millions en 1801 et 40 millions en 1911). [...]
[...] Le cas de la France La transition démographique débute en France assez tôt, dès le XVIIIe siècle, par une baisse de la mortalité. Mais l'originalité française réside dans la baisse continuelle de la natalité tout au long du XIXe siècle, et même avant la Révolution française. Cette natalité inférieure à celle des autres pays européens explique que la population y augmente bien moins vite. La France comptait 29,5 millions d'habitants en 1800, elle atteint 39 millions en 1911, dépassée par le Royaume-Uni et l'Allemagne. [...]
[...] Longtemps, la croissance de la population européenne est lente. Ceci s'explique par un accroissement naturel (=Différence entre le taux de natalité et le taux de mortalité) très faible par an). La natalité est très élevée (de l'ordre de 35 à car il n'y a pas de contrôle des naissances. La mortalité est également très élevée ( en raison d'une très forte mortalité infantile (Nombre de décès des enfants nés vivants avant qu'ils aient atteint l'âge de 1 an) : les familles sont nombreuses, mais un enfant sur trois meurt avant 5 ans et un sur deux seulement atteint l'âge de 20 ans. [...]
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