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Une forte pression démographique et le faible développement économique dans les pays du Sud sont à l'origine de la plupart de ces flux. Les conflits religieux, et la négation des droits de l'Homme encouragent également de nombreux migrants à quitter leur pays. Ces formes d'immigration ont beaucoup évolué dans le temps. Jusqu'en 1970, l'immigration vers l'Europe était légale, et servait à palier le manque de main d'oeuvre (notamment des maghrébins en France ou des Turcs en Allemagne). Depuis le début des années 1980, on assiste à la mise en place de nouvelles logiques migratoires. L'Espagne et l'Italie sont passées de terres d'émigration à terres d'accueil. De nouveaux flux apparaissent en provenance d'Afrique Subsaharienne qui constitue l'essentiel de la main d'oeuvre dans l'agriculture notamment dans le Sud de l'Espagne.
Dans les années 90 a été mis en place l'espace Schengen qui implique la libre circulation en Europe des biens et des personnes. Mais le contrôle pour l'immigration a ainsi été rejeté en périphérie sans préparation et des pays comme l'Espagne se retrouvent en charge du contrôle des flux migratoires, avec des moyens parfois dérisoires. L'Union Européenne a décidé de fermer les portes à l'immigration mais celle-ci est devenue clandestine et donc difficilement contrôlable.
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Le bassin méditerranéen est le premier espace touristique mondial, il concentre environ 30 % des flux mondiaux. On distingue différents types de tourismes.
- le tourisme balnéaire : en Espagne, sur la côte méditerranéenne, en France, Italie et Turquie.
- le tourisme culturel : visite des lieux historiques et découverte du patrimoine : en Grèce, Italie, Espagne, Maroc et Egypte.
L'essentiel des flux touristiques se concentre quand même sur la rive Nord du bassin : en 1999 on dénombra 170 millions de touristes au Nord contre seulement 30 millions au Sud. 80 % des touristes sont européens ce qui est révélateur de l'opposition Nord Sud. Ce tourisme présente des enjeux contradictoires pour les PSEM :
- il constitue un pilier de l'économie de certains de ces pays : entrée de devises fortes comme le dollar ou l'euro. Grâce à ces devises, des pays comme le Maroc ont pu se développer tout comme l'Egypte ou la Tunisie. Les mouvements islamistes cherchent à déstabiliser ces pays pour tenter d'instaurer un régime islamiste en commettant des attentats contre les touristes et ainsi priver le pays de ressources financières (...)
[...] I Un espace de clivages entre le Nord et le Sud. A. Des clivages culturels. Ces clivages résultent d'une longue histoire. - dès l'antiquité de brillantes civilisations se sont développées autour de la mer méditerranée, appelée Mare Nostrum par les romains : les Egyptiens, les Grecs, les Romains, les Hébreux, les Carthaginois Elles n'ont pas toutes disparues et ont laissé des héritages. Dans l'architecture par exemple, le plan en damiers, ou dans les sciences, en philosophie en mathématiques ou encore en astronomie. [...]
[...] On relève également de forts contrastes sociaux et spatiaux entre les quartiers riches et les bidonvilles parfois très proches. Ces écarts ont tendance à s'accentuer entre les élites et les classes moyennes très occidentalisées et les catégories sociales pauvres qui se sentent à l'écart et dont la situation se dégrade. Cela aboutît à des flambées de violence et au développement de mouvements intégristes qui rejettent l'occidentalisation de la société et prônent une plus forte présence de l'Islam. Ces mouvements recrutent dans ces milieux beaucoup de kamikazes et de terroristes. B. Un avenir incertain. [...]
[...] L'Espagne et l'Italie sont passées de terres d'émigration à terres d'accueil. De nouveaux flux apparaissent en provenance d'Afrique Subsaharienne qui constitue l'essentiel de la main d'œuvre dans l'agriculture notamment dans le Sud de l'Espagne. Dans les années 90 a été mis en place l'espace Schengen qui implique la libre circulation en Europe des biens et des personnes. Mais le contrôle pour l'immigration a ainsi été rejeté en périphérie sans préparation et des pays comme l'Espagne se retrouvent en charge du contrôle des flux migratoires, avec des moyens parfois dérisoires. [...]
[...] Au Sud, c'est l'inverse, le taux annuel de natalité est très élevé : en Libye en Turquie : la population est jeune. Cependant le taux de fécondité commence à diminuer. La fracture du développement. Les pays de l'Union Européenne et Israël ont un PIB/habitants et un IDH élevés. Les autres pays : les PSEM ( Pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée ) ont une PIB/habitants et un IDH nettement moins élevés. Ce fossé se caractérise également par une zone de conflits. [...]
[...] Le bassin méditerranéen est le premier espace touristique mondial, il concentre environ des flux mondiaux. On distingue différents types de tourismes. - le tourisme balnéaire : en Espagne, sur la côte méditerranéenne, en France, Italie et Turquie. - le tourisme culturel : visite des lieux historiques et découverte du patrimoine : en Grèce, Italie, Espagne, Maroc et Egypte. L'essentiel des flux touristiques se concentre quand même sur la rive Nord du bassin : en 1999 on dénombra 170 millions de touristes au Nord contre seulement 30 millions au Sud des touristes sont européens ce qui est révélateur de l'opposition Nord Sud. [...]
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