Les attentats du 11 septembre 2001, la chute des talibans en Afghanistan, la guerre contre l'Irak, la lutte internationale contre le terrorisme ont placé l'Arabie Saoudite au coeur de l'actualité géopolitique. Le royaume est mal connu. Il est considéré comme une dictature religieuse que l'on résume en Occident par le mot « Wahhabisme ». Cette forme d'Islam fondamentaliste repris comme credo par Al Qaida et Ben Laden et confondu désormais avec le terrorisme islamique. Cette situation pose donc la question de savoir si le royaume saoudien est condamné à rester un régime figé victime de son propre intégrisme religieux et dont la survie ne dépendrait que de Washington (...)
[...] La plupart des catégories sociales profitent de cette rente pétrolière. Dans les années qui suivent, en particulier dans les années 1990, les gaspillages, la corruption, la chute des prix qu'il faut compenser par une augmentation de la production provoque un changement de la politique économique, on passe à la rigueur budgétaire. L'Arabie Saoudite est alors victime de ce que l'on appelle le dutch disease c'est-à-dire le mal hollandais qui se caractérise par le développement rapide et la surexploitation d'une ressource naturelle, ici le pétrole qui constitue la majorité des revenus et des exportations du pays, qui nourrit une bureaucratie d'Etat, qui provoque des dépenses improductives et qui paralyse le développement des autres secteurs d'activité. [...]
[...] Le PIB est de 10200$. La dette intérieure de 180 milliards de $ du PIB). Le déficit budgétaire est de 6 milliards de L'inflation est faible : 1%. Le chômage est extrêmement difficile à donner, on a une fourchette de à 30% de la population active. Les principales richesses sont les hydrocarbures. Les réserves représentant 25% des réserves mondiales et malgré les tentatives de diversification, l'économie reste encore très dépendante du pétrole. Les dépenses militaires se montant à 18 milliards de $ du PIB). [...]
[...] La guerre du Golfe en 1991 et l'implantation de soldats américains sur le sol saoudien avaient provoqué chez les fondamentalistes religieux une contestation que la répression avait rapidement calmée ? Aujourd'hui, avec la montée du chômage, avec les difficultés économiques, les contestations se font plus nombreuses. Elles sont religieuses, régionales ou encore tribales. Il est donc important d'en mesurer l'ampleur pour porter une appréciation sur l'avenir du régime. L'Arabie Saoudite, depuis 1932, a un statut de royaume. Le régime est une monarchie islamique dirigée par le roi Fahd, depuis 1982. La religion est l'Islam. [...]
[...] Depuis une dizaine d'années, des mouvements d'opposants se sont créés soit pour réclamer des réformes soit pour réclamer un respect plus strict de la loi islamique. Ces mouvements sont installés à Londres. Par contre, le plus violent de ces opposants choisi le terrorisme, il s'agit d'Oussama Ben Laden. Cette opposition commence depuis 2003 à s'inscrire dans le pays même. En janvier 2003, un groupe de 104 intellectuels déçus des réformes entamées dans les années 1990, a adressé une pétition au prince Abdallah. Leur but est de mettre en place à terme une monarchie constitutionnelle avec séparation des pouvoirs. [...]
[...] Le royaume est mal connu. Il est considéré comme une dictature religieuse que l'on résume en Occident par le mot Wahhabisme Cette forme d'Islam fondamentaliste repris comme credo par Al Qaida et Ben Laden et confondu désormais avec le terrorisme islamique. Cette situation pose donc la question de savoir si le royaume saoudien est condamné à rester un régime figé victime de son propre intégrisme religieux et dont la survie ne dépendrait que de Washington. La réalité politique, économique, et sociale de l'Arabie Saoudite en 2006 Le 14 octobre 2003, la capitale de l'Arabie Saoudite (Riyad) accueillait une conférence sur les droits de l'homme. [...]
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